C'est un des chouchous du public parisien, et il fait son retour ce lundi à Roland-Garros après un an d'absence. A presque 40 ans, Roger Federer débute son tournoi sur le court central pour sa première compétition majeure depuis l'Open d'Australie de 2020. Il y affrontera l’Ouzbek Istomin, contre qui il n'a perdu aucun de ses neufs duels. Mais pour Federer il s'agit de remettre la machine en route cet après-midi, car le Suisse arrive avec une seule victoire au compteur depuis sa reprise à Doha, début mars.
"Capable de se hisser en deuxième semaine"
Après une double opération du genou droit en 2020, il aborde son 19ème Roland-Garros sans ambition démesurée, et avec discrétion. Son objectif reste évidemment Wimbledon, son temple. Mais l'année de ses 40 ans, chacune de ses sorties est scrutée comme si c'était la dernière. Il foulera donc à nouveau le court Philippe-Chatrier, deux ans après l'avoir quitté sur une défaite en demi-finale face à son meilleur ennemi, Rafael Nadal. Mais ce premier tour s'annonce abordable et selon le patron du tournoi, Guy Forget, le Suisse est même capable de faire mieux.
"S'il y a bien un garçon qui est capable, à 39 ans, de se hisser en deuxième semaine, c'est lui. Je l'ai vu perdre à Genève, mais j'ai vu des enchaînements de points et il joue aussi bien que quand il avait 25 ans. Donc le point d'interrogation c'est est-ce que ses genoux et son dos peuvent tenir aujourd'hui un match en cinq sets sur terre battue pendant trois heures ? Je crois que même lui n'a peut-être pas la réponse", a-t-il estimé.
Et même si l'affiche de son premier tour face à l'Ouzbek Istomin, issu des qualifications, n'a rien d'exceptionnel, il y aura forcément du public dans les gradins pour encourager le phénomène de la planète tennis. Son match est à suivre aux alentours de 16 heures.