Roland-Garros : quatre raisons de suivre les qualifications

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Le Grand Chelem parisien débute ce lundi avec les qualifications pour la grande quinzaine. Un "pré-tournoi" déjà très intéressant pour les joueurs, mais aussi pour les spectateurs.

C'est parti pour Roland-Garros ! Le site de la Porte d'Auteuil va vibrer dès lundi avec les qualifications pour le tableau principal du Grand Chelem parisien, qui débute officiellement dimanche. Ce "pré-tournoi", qui se déroule de lundi à vendredi mérite qu'on s'y intéresse. Entre les grands noms du tennis mondial, les Français engagés, le prix des billets et l'opportunité de découvrir le site en mutation, les raisons de se rendre dans cette antichambre du plus célèbre des tournois sur terre battue sont nombreuses. 

Pour voir jouer des (nombreux) Français

Roland-Garros, dont Europe 1 est la radio officielle, c’est d’abord la fête du tennis français. Et donc l’occasion de voir évoluer des joueurs de l’Hexagone, qu’ils soient chevronnés ou en devenir. Cette année, ils sont déjà treize à être qualifiés pour le tableau principal, neuf chez les hommes et quatre chez les femmes.

Ils sont 24 tricolores à tenter de les rejoindre lors de ces qualifications, seize hommes et huit femmes. A suivre particulièrement, le vétéran Stéphane Robert, 38 ans, opposé au Letton Ernests Gulbis, demi-finaliste de Roland-Garros en 2014. A suivre aussi Benjamin Bonzi - qui avait passé un tour dans le grand tableau l’an passé -, Kenny de Schepper ou encore les espoirs Quentin Halys et Geoffrey Blancaneaux. Chez les dames, on surveillera surtout Clara Burel, 17 ans, finaliste du dernier Open d’Australie junior.

Pour voir jouer des grands noms du tennis

Le tennis est un sport cruel. On peut être au top un jour et dégringoler le lendemain. Et devoir passer par les qualifications d’un tournoi dans lequel on a brillé par le passé. C’est particulièrement vrai pour l’Italienne Francesca Schiavone, 37 ans, lauréate en 2010 et finaliste en 2011. Toujours chez les dames, la Canadienne Eugénie Bouchard, cinquième mondiale en 2014, année où elle fut demi-finaliste Porte d’Auteuil, est aussi de la partie.

Des anciens demi-finalistes, il y en a aussi chez les hommes. Le Letton Ernests Gublis, qui affrontera Stéphane Robert, mais aussi l’Autrichien Jürgen Melzer, dans le dernier carré en 2010. L’Espagnol Tommy Robredo, lui, n’a jamais atteint ce stade de la compétition, mais il a été à cinq reprises en quarts de finale. Cette fois, ce sera les "qualifs".

Pour voir des matches pas cher

Acheter des places pour le tournoi principal relève du parcours du combattant. Et face au nombre de demandes élevé, les prix peuvent grimper très vite. Il reste bien des places pour le premier jour du tournoi, dimanche, mais à partir de 435 euros ! Idem pour la finale le dimanche 10 juin... à partir de 1.560 euros. Cette première semaine est donc une belle occasion de se rendre Porte d'Auteuil avec des prix imbattables : 20 euros par jour, et même 10 euros pour les moins de vingt ans. Attention : ces places s'achètent exclusivement sur la billetterie en ligne

Et pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent se rendre à Roland-Garros cette semaine, ces qualifications sont retransmises tous les jours à partir de 10 heures sur Eurosport et sur le site de France Télévisions.

Pour visiter le nouveau Roland-Garros, en pleine mutation

Le long chantier du nouveau Roland-Garros progresse incontestablement. Les visiteurs ne pourront certes pas pénétrer dans le nouveau court Simonne-Mathieu, installé sur les serres d'Auteuil, puisqu'il est toujours en construction et ne sera opérationnel que pour l'édition 2019, mais ils devraient apercevoir l'enceinte et également visiter les bâtiments complètement rénovés des Serres d'Auteuil, les Meulières, qui accueillent l'espace des relations publiques. Ils pourront en revanche assister à des matches sur les courts n°7 (1.500 places), n°9 (550 places), rénovés, et le court n°18 de 2.200 places.

Les visiteurs pourront également voir un nouveau bâtiment, flambant neuf, situé entre le Court Philippe-Chatrier et le Suzanne-Lenglen. Un lieu qui abrite l'organisation du tournoi et le village des partenaires. Un espace protégé et convivial avec terrasses paysagées et vue sur courts. Enfin, ce sera l'une des dernières occasions de pénétrer dans l'enceinte du court n°1, en format "arène", qui sera complètement détruit après l'édition 2019.

 

Des prize money déjà intéressants

Pour les joueurs et les joueuses aussi, disputer les qualifications de Roland-Garros n’est pas dénué d’intérêt. Il y a l’aspect sportif bien sûr, mais aussi l’aspect financier. Car les gains (similaire pour les hommes et les femmes) sont déjà intéressants.

Ainsi, un joueur qui s’incline au premier tour est assuré de toucher 6.000 euros. Pour les perdants au second tour, c’est un chèque de 11.000 euros qui lui sera attribué. Enfin, ceux qui verront leur parcours stopper au troisième tour, soit juste avant l’accession au tableau final, pourront se consoler avec une dotation de 21.000 euros. C’est toutefois évidemment moins que les 40.000 euros promis aux joueurs qui disputent le premier tour. Et que les 2,2 millions d’euros qu’empochera le futur vainqueur du tournoi.

Tous les prize money des simples messieurs et dames

Qualifications :
Perdant du premier tour : 6.000 euros
Perdant du deuxième tour : 11.000 euros
Perdant du troisième tour : 21.000 euros

Tournoi principal :
Premier tour : 40.000 euros
Deuxième tour : 79.000 euros
Troisième tour : 130.000 euros
Huitième de finaliste : 222.000 euros
Quart de finaliste : 380.000 euros
Demi-finaliste : 560.000 euros
Finaliste : 1,12 million d’euros
Vainqueur : 2,2 millions d’euros