Le court central de Roland-Garros va trembler, mercredi après-midi. Le choc des quarts de finale du tournoi masculin opposera le numéro 1 mondial, Novak Djokovic, au maître et tenant du titre de la Porte d’Auteuil, Rafael Nadal. Comme attendu, les deux joueurs ont passé sans encombres les tours précédents pour s’offrir un duel de titans avant même le dernier carré. Si Djokovic part favori, le Serbe n’a jamais remporté Roland-Garros, bien loin des neufs titres de Nadal sur la terre battue de la Porte d’Auteuil. Europe 1 vous présente les cinq choses à savoir sur le match à ne pas rater, mercredi après-midi.
23-20. Les deux géants se sont affrontés à 43 reprises au cours de leur carrière. Rafael Nadal mène de peu, 23 victoires à 20. Mais Novak Djokovic a facilement remporté leur dernière confrontation lors des demi-finales du tournoi de Monte-Carlo, sur terre battue (6-3, 6-3). Mieux : le Serbe a gagné cinq de leurs six dernières rencontres. Preuve que le numéro 1 mondial est bel et bien l’ogre du tennis actuel.
22. Djoko contre Nadal, ça pèse très, très lourd au palmarès. Huit titres en Grand Chelem pour le Serbe, auxquels vous ajoutez les quatorze de l’Espagnol, et vous obtenez le total vertigineux de 22 Grand Chelem ! Le vainqueur de ce quart de finale au sommet aura alors une bonne chance d’ajouter une nouvelle ligne à son (énorme) palmarès.
1. Nadal a beau être moins fringant qu’il y a un ou deux ans, l’Espagnol reste un ogre de l’ocre. "Rafa" n’a en effet perdu qu’à une seule reprise sur la terre battue de Roland-Garros, en huitièmes de finale de l’édition 2009 face au Suédois Robin Söderling (6-2, 6-7, 6-4, 7-6). Le reste ? Une orgie de victoires, et neuf victoires finales en…dix participations.
151. En millions de dollars, les gains cumulés par les deux joueurs depuis le début de leur carrière. Rafael Nadal a empoché 73 millions de dollars selon le site de l’ATP, et Novak Djokovic 78 millions de dollars. Il n’y a pas que l’armoire à trophées des deux joueurs qui pèse lourd.
100.000. Novak Djokovic est bien plus qu’une star en Serbie, son pays natal, c’est un héros. La preuve : son retour triomphal après son premier titre à Wimbledon, en 2011. Plus de 100.000 personnes à Belgrade, la capitale du pays, avaient réservé un accueil de rock-star à "Nolé", avec un gigantesque feu d’artifice en point d’orgue.