Evan Furness, 457ème au classement ATP, connaît Roland-Garros pour s'y entraîner régulièrement. Mais cette fois, le jeune Breton va découvrir l'ambiance des qualifications, véritable antichambre du tournoi du Grand Chelem, dont Europe 1 est la radio officielle.
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"Un peu de pression". En apprenant qu'il bénéficiait d'une invitation "pour jouer Roland", comme il le dit avec gourmandise, le tennisman de 20 ans était aux anges. Il touche du doigt son rêve, non sans une petite boule au ventre. "Je suis super excité. C'est la première fois que je participe à un Grand Chelem, donc forcément, il y a un peu de pression. On a envie de bien faire, et que le tournoi ne se finisse pas trop vite", confie-t-il au micro d'Europe 1.
"Ce n'est jamais facile à gérer". Evan, qui touchera au minimum 6.000 euros pour sa participation, est accompagné sur ce tournoi par Olivier Malcor, qui fut l'entraîneur de Michaël Llodra ou de Paul-Henri Mathieu. Il l'aide à gérer cette entrée dans la cour des grands, sans trop de stress. "Ce n'est jamais facile à gérer, notamment au niveau des émotions. Il faut simplifier les mots, et se focaliser sur le calme, et essayer d'anticiper les différentes situations : s'il joue bien, s'il joue mal, s'il y a du monde… Il faut réussir à se projeter", explique-t-il.
L'an dernier, les qualifications ont attiré toute la semaine plus de 20.000 personnes.