La Nouvelle-Zélande a rendu lundi un hommage émouvant à la légende du rugby mondial Jonah Lomu, dans la citadelle des All Blacks, l'Eden Park d'Auckland où des milliers de fans se sont recueillis à sa mémoire. Considéré comme la première star mondiale du rugby, Jonah Lomu, décédé le 18 novembre dernier, a marqué 37 essais en 63 sélections entre 1994 et 2002 sous le maillot néo-zélandais.
Chant de seuil maori. Des stars de l'équipe néozélandaise, parmi lesquelles Michael Jones et Frank Bunce, ont porté sur le terrain le cercueil drapé de noir renfermant la dépouille de Jonah Lomu tandis que résonnait dans le stade un chant de deuil maori. L'épouse du joueur, Nadene, ainsi que ses fils Brayley, six ans, et Dhyreille, cinq ans, vêtus de chemises noires floquées du numéro 11 de leur père, suivaient le cercueil, la tête basse. L'ailier mythique des All Blacks souffrait de longue date de problèmes rénaux qui l'ont contraint à couper court à une carrière brillante. Il est décédé subitement le 18 novembre à son domicile d'Auckland à l'âge de 40 ans. La cérémonie, qui sera suivie mardi par des funérailles privées, était diffusée en direct par les principales chaînes de télévision de Nouvelle-Zélande.
"Une icône du rugby". Le joueur était une figure chérie dans son pays, y compris parmi les plus jeunes qui ne l'ont jamais vu jouer. Le président de World Rugby Bernard Lapasset a parcouru les 18.000 kilomètres qui séparent la Nouvelle-Zélande de la France pour rendre hommage à un joueur qui a contribué à sortir le rugby de l'amateurisme. "C'est une icône du rugby. Je me dois de représenter tous les fans que Jonah avait à travers la planète, a-t-il dit. Cet homme fantastique a fait passer au monde un très important message sur le rugby."