Rugby : premier entraînement collectif pour Hugo Auradou à Pau après son inculpation pour viol

© STRINGER / AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : STRINGER / AFP

Hugo Auradou, 21 ans, toujours poursuivi pour viol en Argentine, a participé à toute la séance avec ses coéquipiers ainsi qu'à l'opposition finale. Le deuxième ligne palois avait été autorisé par la justice argentine à rentrer en France début septembre dans l'attente des suites judiciaires de sa mise en examen.

L'international français Hugo Auradou, toujours poursuivi pour viol en Argentine, a participé mercredi à son premier entraînement collectif ouvert au public avec Pau, neuf jours après un premier retour au centre d'entraînement de la Section, a constaté un correspondant de l'AFP. Le joueur de 21 ans a participé à toute la séance avec ses coéquipiers ainsi qu'à l'opposition finale.

"Il a été intégré comme convenu sur son plan de reprise, a indiqué l'entraîneur de la défense béarnaise Antoine Nicoud lors d'une conférence de presse. "Il a fait une semaine de reprise athlétique, de testing. Et une deuxième semaine où il réintègre en partie l'entraînement collectif. Il s'est refondu dans le moule très naturellement, très à l'aise au rugby. Pour l'instant, retour apprécié et positif d'Hugo", a-t-il ajouté.

"On espère une issue positive très vite" 

Interrogé sur la suite, le technicien a répondu : "On ne sait pas trop. On espère une issue positive très vite, mais pour le moment, il n'y a pas trop de moyen terme". Le deuxième ligne palois avait été autorisé par la justice argentine à rentrer en France début septembre dans l'attente des suites judiciaires de sa mise en examen pour viol aggravé qui concerne également Oscar Jegou évoluant, lui, à La Rochelle.

 

Depuis le retour dans l'Hexagone de Jegou, le Stade Rochelais n'a donné aucune information quant à la reprise sportive de son jeune troisième ligne. Les deux joueurs sont toujours poursuivis pour "viol avec violence en réunion" d'une Argentine de 39 ans qui avait passé une partie de la nuit du 6 au 7 juillet dans leur chambre d'hôtel de Mendoza, après un test-match du XV de France. La juge d'instruction chargée de l'affaire doit se prononcer prochainement sur la demande de non-lieu déposée par les avocats des deux joueurs.