Stades, horaires, calendrier, favoris : tout ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde féminine

La compétition débutera le 7 juin 2019 au Parc des Princes, la France affrontera la Corée du Sud. Crédits : FRANCK FIFE / AFP
La compétition débutera le 7 juin 2019 au Parc des Princes, la France affrontera la Corée du Sud. Crédits : FRANCK FIFE / AFP © FRANCK FIFE / AFP
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Clément Argoud , modifié à
La Coupe du monde féminine, organisée pour la première fois en France, débute dans moins d'un mois. Les sélections ont été dévoilées et l'organisation est prête à accueillir les 24 équipes pendant un mois : voici tout ce qu'il faut savoir.

Le 7 juin prochain, le coup d'envoi du match France - Corée du sud au Parc des Princes (Paris) marquera le lancement de la 8ème édition de la Coupe du monde féminine. Vingt-quatre équipes se disputeront le titre suprême jusqu'à la finale, le 7 juillet, au Groupama Stadium de Lyon. Tour d'horizon de ce qu'il faut savoir pour ne rien rater de la compétition.

Où se joueront les matches ?

Neuf stades ont été retenus par l'organisation pour accueillir les 52 rencontres du tournoi. Le stade des Alpes de Grenoble présente la capacité la plus faible (environ 20.000 places), tandis que le Groupama Stadium de Lyon, qui accueillera notamment les demi-finales et la finale, est celui dont la capacité est la plus importante, avec plus de 58.000 places. Près de 770.000 tickets - sur les 1.3 million en vente - ont déjà trouvé preneur.

Les 9 stades hôtes :

  • Stade des Alpes, Grenoble (20.000 places)
  • Stade Auguste-Delaune, Reims (21.000 places)
  • Stade du Hainaut, Valenciennes (25.000 places)
  • Stade Océane, Le Havre (25.000 places)
  • Stade de la Mosson, Montpellier (27.000 places)
  • Roazhon Park, Rennes (29.000 places)
  • Allianz Riviera, Nice (36.000 places)
  • Parc des Princes, Paris (48.000 places)
  • Groupama Stadium, Lyon (58.000 places)

À quelle heure et sur quelle chaîne regarder les rencontres ?

Toutes les rencontres seront retransmises sur les chaînes du groupe Canal +. Le groupe TF1, via ses chaînes TF1 et TMC, diffusera pour sa part 25 rencontres, dont les matches de l'équipe de France et la plupart des matches de phase finale. Le duo Grégoire Margotton - Bixente Lizarazu sera aux commentaires des principales affiches, accompagné par Camille Abily, ancienne joueuse de l'équipe de France, pour les interviews en bord de terrain. Plusieurs horaires ont été retenus pour la diffusion des rencontres :

  • Les matches de groupe se disputeront à 15 heures, 18 heures et 21 heures (sauf quelques rares exceptions). 
  • L'équipe de France jouera ses trois matches de groupe à 21 heures.
  • Les matches à élimination directe se joueront en fin d'après-midi (coup d'envoi entre 17 heures et 18 heures) ou en soirée, à 21 heures.

>> Retrouvez la Coupe du monde féminine sur Europe 1 et Europe1.fr.

Matches des Bleues en direct, analyses, réactions... Autour de Lionel Rosso, le service des sports et l'ancienne joueuse professionnelle Sandrine Roux apporteront leur expertise pour suivre l'événement sportif de l'été.

Quid du calendrier ?

Trente-six matches de groupe, seize matches à élimination directe : les spectateurs et téléspectateurs n'auront pas le temps de s'ennuyer. Les matches de groupe se disputeront du 7 au 20 juin, sans interruption. Deux ou trois matches se joueront chaque jour.  L'équipe de France affrontera la Corée du Sud en match d'ouverture le 7 juin, avant d'affronter la Norvège le 12 juin (à Nice) puis le Nigéria le 17 juin (à Rennes). 

  • Quelques matches de groupe vont valoir le détour :

- Allemagne - Espagne le 12 juin à 18 heures sur Canal +

- Australie - Brésil le 13 juin à 18 heures sur Canal +

- Japon - Angleterre le 19 juin à 21 heures sur TMC

- Pays-Bas - Canada le 20 juin à 18 heures sur Canal +

- Suède - États-Unis le 20 juin à 21 heures sur TMC

  • Les huitièmes de finale débuteront le 22 juin, les demi-finales se joueront les 2 et 3 juillet. La finale se disputera le dimanche 7 juillet à 17 heures.

Qui sont les favoris ?

Si les Américaines, triple championnes du monde (1991, 1999 et 2015), ont la faveur des bookmakers, plusieurs équipes peuvent prétendre à la victoire finale.

  • Les États-Unis : les Américaines, emmenées par 12 joueuses championnes du monde en 2015, sont toujours, à l'heure actuelle, les n°1 mondiales. Dans une poule composée de la Thaïlande, du Chili et de la Suède, elles devraient, sauf surprise, se qualifier aisément pour les huitièmes de finale.
  • L'Allemagne : Dzsenifer Marozsán et ses coéquipières, deuxièmes au classement Fifa et championnes olympiques en titre, font également partie des prétendantes les plus sérieuses malgré leur échec lors de l'Euro 2017.
  • L'Angleterre : les Anglaises sont régulières au plus haut niveau depuis quelques années. Troisièmes de la dernière Coupe du monde, elles ont remporté dernièrement la SheBelieves Cup (un tournoi amical international annuel opposant quatre équipes), devant les Américaines, les Japonaises et les Brésiliennes. 
  • Le Japon : vainqueures en 2011, finalistes en 2015. Même si elles ont reculé au classement mondial (7èmes), la Lyonnaise Saki Kumagai et ses partenaires déçoivent rarement lors des grandes échéances. Le test face à l'Angleterre, dès la phases de groupe, sera déterminant.
  • La France : à domicile, les joueuses de Corinne Diacre peuvent espérer aller au bout. Si elles n'ont jamais fait mieux qu'une quatrième place (en 2011), elles comptent dans leurs rangs certaines des meilleures joueuses du monde (Wendie Renard, Amel Majri et Amandine Henry ont été nommées pour le premier ballon d'or féminin de l'histoire). Et un public prêt à s'enflammer pour elles.