Barça-PSG : les plus grands retournements de l’histoire du sport

De gauche à droite : Laurent Fignon et Greg LeMond lors du Tour de France 1989, le Liverpool de 2005 et les Cleveland Cavaliers de 2016.
De gauche à droite : Laurent Fignon et Greg LeMond lors du Tour de France 1989, le Liverpool de 2005 et les Cleveland Cavaliers de 2016. © Photos AFP
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La qualification du Barça contre le PSG (0-4, 6-1) rappelle que le sport est imprévisible. Europe 1 revient sur ces plus grands retournements. 

Jamais avant eux, une équipe n'avait remonté un tel handicap en Coupe d'Europe. Le Barça a pourtant réussi l'impensable en se qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des champions face au PSG (6-1), malgré une défaite 4-0 lors du huitième de finale aller. L’exploit des partenaires de Lionel Messi entre ainsi dans le panthéon des plus grands retournements de situation de l’histoire du sport, au même titre que la finale de la Ligue des champions 2005 entre Liverpool et l’AC Milan ou encore le dénouement hitchcockien du Tour de France 1989 entre Greg LeMond et Laurent Fignon. Europe 1 dresse la liste, non exhaustive, de ces "come-back" totalement fous.

  • LeMond-Fignon, Tour de France 1989

Le plus célèbre dénouement de l’histoire du Tour de France. Laurent Fignon, maillot jaune avant la dernière étape, est au coude-à-coude avec Greg LeMond. Mais lors du contre-la-montre arrivant sur les Champs-Elysées, l’Américain grignote peu à peu ses 50 secondes de retard. Au final, LeMond s’impose pour huit petites secondes, le plus faible écart jamais enregistré entre un vainqueur et son dauphin. Légendaire.

  • Carlos Sainz, WRC 1998

Leader du championnat du monde des rallyes avant la dernière épreuve, Carlos Sainz n’a besoin que de franchir la ligne d’arrivée pour être sacré. Tout se passe bien pour l’Espagnol jusque dans les derniers hectomètres. A moins de 500 mètres de l’arrivée, l’impensable se produit : la Toyota de Sainz tombe en panne. Tommi Mäkinen saisit l’aubaine et devient champion du monde à l’arrachée.

  • Manchester United-Bayern Munich (2-1), finale de Ligue des champions 1999

Le Bayern Munich, qui a ouvert le score dès le 6ème minute, est à quelques secondes de remporter la Ligue des champions 1999. C’était sans compter sur les deux remplaçants, Teddy Sheringham et Ole Gunnar Solskjaer, buteurs coup sur coup… dans les arrêts de jeu (91e et 93e) ! Deux minutes au paradis pour Manchester United, en enfer pour le Bayern.

  • André Agassi, finale de Roland-Garros 1999

Quand André Agassi arrive à Roland-Garros en 1999, l’Américain est loin de ses années fastes. Redescendu dans les profondeurs du classement ATP, le "Kid de Las Vegas" va cependant ressusciter Porte d’Auteuil. Arrivé en finale à la surprise générale, il est mené 2 sets 0 en finale par le Russe Andrei Medvedev. Mais au terme d’un match de légende, Agassi renverse son adversaire en cinq sets (1-6, 2-6, 6-4, 6-3, 6-4). L’Américain, en larmes, peut soulever le seul titre du Grand Chelem qui manquait à son palmarès.

  • France-Russie, finale de la Coupe Davis 2002

Sans doute le plus grand traumatisme de l’histoire de l’équipe de France de Coupe Davis. La France et la Russie sont à égalité (2-2) avant le dernier simple entre Paul-Henri Mathieu et Mikhail Youzhny, à Paris. Le Français mène rapidement deux sets à rien, avant le trou noir. Youzhny, tout près de rompre, se rebelle et renverse l’Alsacien pour l’emporter trois sets à deux (3-6, 2-6, 6-3, 7-5, 6-4). A en pleurer.

  • Liverpool-AC Milan, finale de Ligue des champions 2005

S’il ne fallait retenir qu’un seul retournement de situation, ce serait la légendaire finale de la Ligue des champions 2005, le fameux "miracle d’Istanbul". Mené 3-0 à la mi-temps par un impressionnant AC Milan, Liverpool égalise en seconde période en à peine six minutes. La suite ? Un arrêt impossible de Dudek, une victoire des Reds aux tirs au but (3-3 a.p., 3-2 t.a.b.), et des dizaines de milliers de fans anglais transis de bonheur.

  • Kimi Raïkkönen, F1 2007

Avant le dernier GP de la saison 2007, au Brésil, trois pilotes se battent pour le titre : Lewis Hamilton compte quatre points d’avance sur Fernando Alonso et sept sur Kimi Raïkkönen. Au terme d’une course rocambolesque, le Finlandais s’impose et remporte à la surprise générale le titre de champion du monde, avec 110 points, soit une longueur d’avance sur Alonso et Hamilton. A couper le souffle.

  • Michael Phelps, JO 2008

Aux JO de Pékin, en 2008, Michael Phelps est entré dans la légende en remportant huit médailles d’or, soit une de mieux que le précédent record de Mark Spitz en 1972. L’Américain a pourtant bien failli rater de peu cet exploit. Sur le 100m papillon, il se retrouve toute la course derrière le Serbe Milorad Cavic. Mais dans les derniers mètres, Phelps revient à toute vitesse et s’impose pour… un millième de seconde !


Phelps 6ème médaille d'or Pékin 2008par crackerio
  • Oracle Team USA, Coupe de l’America 2013

L’exploit d’Oracle défie l’entendement. Menée 8 victoires à 1 par le challenger néo-zélandais Emirates, la Team USA n’a presque aucune chance de l’emporter. Et pourtant, le miracle a lieu. Oracle remonte son handicap et s’impose finalement sur le fil 9 à 8. On ose à peine imaginer la déception des Néo-Zélandais…

  • Cleveland-Golden State, finales NBA 2016

Pour briser la malédiction, Cleveland ne pouvait s’en remettre qu’à un miracle. Les Cavaliers de LeBron James, jamais sacrés, étaient menés 3-1 par les Golden State Warriors. Puis, sous l’impulsion de "King James", Cleveland est revenu de nulle part pour s’imposer lors de l’ultime manche (4 victoires à 3), sur le parquet des Warriors (93-89). LeBron James, l’enfant du pays, pouvait enfin soulever le trophée avec "sa" franchise.

  • New England Patriots, Super Bowl 2017

Jamais une équipe n'avait surmonté un tel écart au Super Bowl. En finale du championnat de football américain, les New England Patriots battent les Atlanta Falcons 34-28 en prolongations après avoir été menés 28-3 dans le troisième quart-temps. Insensé, et pourtant bien réel.