Une nouvelle page se tourne au PSG, avec le départ de Thiago Silva, capitaine emblématique de la décennie 2010. Après le départ de Zlatan Ibrahimovic en 2016, la deuxième pierre de l'édifice parisien version Qatar s'en va.
Dans son registre, le Brésilien était d'ailleurs tout aussi performant que le Suédois. Lorsqu'il quitte le Milan AC pour Paris à l'été 2012, il a déjà une solide réputation. Intraitable, élégant, les dirigeants du PSG le présentent alors comme le meilleur défenseur du monde. Très vite, Thiago Silva s'impose et prend le brassard de capitaine, moins de six mois après son arrivée. Influent, considéré comme un cadre que l'on consulte et que l'on protège, Thiago Silva a l'oreille du président Nasser Al-Khelaïfi. Un peu trop, d'ailleurs, aux yeux des entraîneurs qui se succèdent sur le banc parisien.
De douloureuses défaites en Ligue des champions
Impeccable en championnat, la statue du commandeur Thiago Silva va vaciller sur la scène européenne, alors que c'était justement en Ligue des champions qu'il était attendu. Si un cadre doit prendre les commandes du navire quand la mer se déchaîne, le Brésilien a plutôt tendance à reculer et à se planquer en attendant que ça se tasse. D'ailleurs, la cuisante défaite 6-1 au Camp Nou face à Barcelone il y a trois ans et l'élimination au Parc des Princes face à Manchester lui seront souvent reprochées.
En attendant, et même si son départ est acté, Thiago Silva peut encore espérer remporter la Ligue des Champions si Paris accepte, comme l'y autorise le règlement, de le prolonger de deux mois.