Après trois jours sans répit ou presque, les coureurs du 102e Tour de France vont parcourir mercredi une étape plus classique de plaine qui sera surtout l'occasion, comme l'an dernier, de rendre hommage aux combattants et victimes de la Grande Guerre. Tout au long du parcours reliant Arras, dans le Nord, à Amiens, en Picardie, le peloton passera ainsi devant plusieurs monuments érigés en souvenir des morts de la guerre : la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette (Km 14,5), l'Historial de la Grande Guerre à la sortie de Péronne (Km 99,5), mais également devant le mémorial ou le cimetière de guerre d'autres pays qui ont payé leur engagement dans le terrible premier conflit mondial (Canada, Grande-Bretagne, Afrique du Sud ou Australie).
Un sprint massif, comme en 1999 ? Dans la grande plaine de Picardie, la route ne comporte aucune côte répertoriée. En revanche, elle multiplie les changements de cap - attention ainsi au vent s'il est de la partie - pour rejoindre la métropole d'Amiens, au bout d'une ligne droite de 480 mètres, qui pourrait être le théâtre d'un beau sprint massif. En 1999, lors de la dernière arrivée du Tour dans la préfecture de la Somme, c'est l'Italien Mario Cipollini qui l'avait emporté. Le Français Nacer Bouhanni (Cofidis), qui a bien passé les pavés mardi (il a terminé 6e de l'étape, dans le groupe maillot jaune, ndlr), sera candidat à la succession de "Super Mario".