Mobilisation générale.Le départ du Tour de France samedi pour trois semaines de "balades" à travers la France devant une foule massive mobilise naturellement les forces de l'ordre. Mais plus encore cette année, face à une menace terroriste accrue. "Au-delà des problématiques de sécurité routière et d'ordre public, le risque terroriste n'est évidemment pas à écarter. Il doit même inciter, dans le contexte actuel, à la plus grande prudence", a ainsi déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.
Effectifs inchangés. Au total, quelque 20.000 policiers, gendarmes ou pompiers sont mobilisés pour assurer la sécurité du Tour de France, comme chaque année. 40 motocyclistes de la Garde républicaine, 12.000 gendarmes "sur le jalonnement", douze autres au coeur de la caravane et plus de 8.000 policiers, CRS ou gardiens de la paix, dans leurs secteurs situés en zone urbaine où est moins présente la gendarmerie seront présents autour des coureurs qui les surnomment parfois leurs "anges-gardiens".
"Vigilance accrue" sur le parcours. "La vigilance sera accrue sur le parcours pour identifier les comportements qui pourraient paraître anormaux", ajoute le porte-parole, face à la "menace terroriste très élevée".
"Il en sera également ainsi aux départs et aux arrivées des étapes, où les contrôles d'accès seront particulièrement renforcés", pointe également le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Douze millions de spectateurs attendus. Mais cette année, en plus de ces équipes, "les services de renseignement sont mobilisés afin de détecter en amont toute velléité potentielle de passage à l'acte", a précisé Pierre-Henry Brandet. "L'ensemble" des fonctionnaires mobilisés par la place Beauvau "sont donc parfaitement sensibilisés à cette menace, le long du parcours mais également sur les zones de départ et d'arrivée des étapes". Le Tour de France, qui attire selon l'Intérieur douze millions de spectateurs, reste une "préoccupation majeure des pouvoirs publics".