Les femmes ont, elle aussi, le droit à leur Tour de France. Après une première édition réussie en 2022, la Grande Boucle version féminine revient. Invité au micro d'Europe 1 ce dimanche à l'occasion de la dernière étape pour les hommes, le manager général de Cofidis Cédric Vasseur est revenu sur les performances de son équipe mais aussi sur les coureuses qui se préparent à s'élancer à leur tour sur les routes. Pour sa deuxième année consécutive, l'événement répond aux attentes même si les femmes souhaiteraient être un peu plus médiatisées.
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"Sous le charme" de la première édition
"Les filles et l'encadrement ont vraiment été sous le charme de cette première édition qui a été un vrai succès. On va voir comment se passe cette année parce qu'on ne part plus de Paris, on est un peu en décalé par rapport aux hommes", raconte-t-il. Contrairement à l'année dernière, les coureuses s'élanceront de Clermont-Ferrand et non de la capitale pour cette première étape avant de rejoindre Mauriac dès lundi. L'arrivée est prévue dans une semaine, le dimanche 30 juillet, à Pau, après une avant-dernière étape corsée où ces dernières passeront par le mythique col du Tourmalet.
"Ce sont vraiment des gagneuses"
Selon le manager général de Cofidis, les coureuses sont particulièrement impatientes de passer par ce col réputé pour sa difficulté. "Elles n'attendent que ça parce que ce sont vraiment des gagneuses, elles aiment le challenge. Il y a une énergie folle dans cette équipe et j'imagine que c'est la même chose dans toutes les équipes". À quelques heures du coup d'envoi de ce Tour de France féminin, les athlètes ont "hâte de mettre le premier dossard" lors de la première étape qui démarre à Clermont.
Et ce que souhaitent par-dessus tout les coureuses, c'est une plus grande visibilité. "Je suis sûr que le spectacle sera au rendez-vous. Et si le spectacle est au rendez-vous, il n'est pas impossible que les étapes deviennent en intégral. Les filles aimeraient bien aussi, comme les hommes, avoir droit à une intégralité, ce qui rendrait peut-être la course encore plus difficile", explique Cédric Vasseur avant d'ajouter : "Je pense que toutes ces améliorations seront probablement pour les prochaines éditions".