Le champion du monde, le Slovaque Peter Sagan, a estimé mercredi n'avoir "rien fait de mal" au lendemain du sprint de Vittel qui a provoqué l'abandon sur chute du Britannique Mark Cavendish, tout en acceptant la décision des commissaires de l'exclure du Tour de France. "Qu'est-ce que je peux faire ? Je peux simplement accepter la décision du jury mais je ne suis pas d'accord", a déclaré Peter Sagan avant le départ de la 5e étape à Vittel.
"C'était un sprint fou". "Je n'ai rien fait de mal dans le sprint", a insisté le champion du monde qui s'est brièvement exprimé devant une forêt de caméras et de micros au lendemain de son exclusion à la suite d'un coup de coude donné lors du sprint d'arrivée précipitant la chute de Mark Cavendish. "Ce qui est mauvais, c'est la chute de Mark (Cavendish)", a poursuivi le champion du monde. "Il est important qu'il puisse se rétablir. Je suis désolé pour ça. Vous l'avez tous vu, c'était un sprint fou. Ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier. Donc, je souhaite que Mark récupère bien et c'est tout". Cavendish, l'un des trois coureurs (avec Degenkolb et Swift) qui sont restés au sol dans la chute de la ligne d'arrivée, souffre d'une fracture de l'omoplate droite.
Une situation inédite pour Sagan. Sagan, 27 ans, quitte pour la première fois le Tour de France avant son terme. Lors de ses cinq premières participations, il avait ramené à chaque fois le maillot vert du classement par points à Paris. Le Slovaque doit désormais reconsidérer son programme d'après-Tour. Une option possible, sur la route menant au championnat du monde prévu fin septembre à Bergen (Norvège), est sa participation à la Vuelta, qui s'élancera de Nîmes à la mi-août.