156,5 kilomètres de course-poursuite. C'est à cela que s'est résumée, dimanche 15 juillet, la 9ème étape du Tour de France, entre Arras et Roubaix, pour Romain Bardet. Le Français a crevé à trois reprises et cela ne tient pas à la malchance. En effet, son équipe, Ag2r-La Mondiale, avait monté des boyaux classiques sur le vélo de son leader, et non des boyaux renforcés pour les pavés. D'où des crevaisons en série.
Un scénario catastrophe. La même mésaventure est arrivée à son coéquipier, Silvan Dillier. Ainsi, quand le Suisse a dépanné son leader, Romain Bardet a une crevé une deuxième fois. Suite à ces deux incidents techniques, il est parvenu à revenir dans le groupe des favoris, avant de crever une troisième et dernière fois, à 7 kilomètres de l'arrivée. Accompagné en fin d'étape par l'Espagnol Mikel Landa (Movistar), distancé après une chute, Bardet a fini à sept secondes des autres leaders du Tour de France.