Le départ du Tour depuis la Belgique est un joli clin d’œil à Eddy Merckx. 50 ans après sa première victoire sur la Grande boucle, "Le Cannibale" originaire d’un quartier de Bruxelles (Woluwe St Pierre), se confie au micro d’Axel May sur ses souvenirs d’enfances, de maillots jaunes et de victoire sur la Grande Boucle.
"Quand on est gamin, on joue Tour de France, on pense Tour dans le quartier où l’on habite. Pour moi c’est des bons souvenirs, pour d’autres c’est des moins bons (..) Le Maillot jaune, c’est un rêve d’enfant qui se réalise je pense, et quand j’ai gagné le tour, ça faisait plus de 30 ans qu’aucun coureur belge n’avait gagné la Grande boucle."
"Le plus important pour moi, c’est de gagner cinq Tour de France"
"Il y a tellement de chose mais le ballon d’Alsace car c’est là que je l’ai remis et puis je l’ai gardé jusqu’à Paris en 1969 (...) Je n’ai presque plus aucun Maillots jaunes, car les sponsors les ont distribués. Il m’en reste peut-être un ou deux."
Le plus grand coureur cycliste de tous les temps garde toute son humilité quand on lui parle de l’empreinte qu’il a laissée sur le Tour. "Tous les records sont faits pour être battus (…) Je suis juste un ancien coureur cycliste."