Environ 2.000 policiers seront mobilisés pour l'arrivée du Tour de France à Paris dimanche et un périmètre de sécurité sera établi dans le secteur des Champs-Élysées, a indiqué la Préfecture de police de Paris dans un communiqué vendredi.
Une "zone de protection et de sécurité". "Près de 2.050 effectifs" seront mobilisés dans l'agglomération parisienne "pour garantir la sécurité des spectateurs et encadrer cette dernière étape", précise la Préfecture. Une "zone de protection et de sécurité", permise par l'État d'urgence, sera établie sur le secteur des Champs-Élysées, comme cela avait été le cas lors de l'arrivée du Tour de France 2016. Dans ce périmètre, la détention et le transport de "tous objets susceptibles de constituer une arme" sera interdite, tout comme la détention et consommation d'alcools forts, entre 7 heures et 21 heures.
Des contrôles renforcés. L'accès du public se fera obligatoirement par des points de contrôle. "Les personnes refusant de se soumettre aux contrôles seront interdites d'accès", indique la préfecture. Les officiers et agents de police judiciaire pourront procéder au contrôle de l'identité "de toute personne, quel que soit son comportement, ainsi qu'à l'inspection visuelle, à la fouille des bagages et à la visite des véhicules", est-il aussi précisé. Des barrières de sécurité et un dispositif anti-véhicules béliers seront également mis en place sur "la totalité du circuit final des Champs-Élysées" et un dispositif anti-drone sera déployé.
Circulation et stationnement interdits. La circulation sera interdite sur les Champs-Élysées une grande partie de la journée de dimanche et le stationnement sur l'avenue et ses voies transversales interdit à partir de 14 heures le samedi. Il sera également interdit de stationner, à partir de samedi soir, sur l'itinéraire emprunté par les coureurs dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. La dernière étape du Tour de France partira de Montgeron (Essonne). L'entrée des coureurs à Paris, par la porte d'Orléans, est prévue un peu avant 18 heures.
L'état d'urgence a été prolongé une sixième fois début juillet, sur fond de menace terroriste très élevée en France, frappée depuis 2015 par une série d'attentats, parfois de masse, qui ont fait 239 morts. Trois attaques ont visé ces derniers mois la capitale: l'assassinat du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Élysées le 20 avril, l'attaque d'une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame le 6 juin et celle d'un fourgon de gendarmerie le 19 juin également sur les Champs-Elysées.