Tournoi des six nations : pourquoi les Bleus doivent (toujours) se méfier des Anglais

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Axel May, édité par Manon Fossat , modifié à

Le XV de France a l'occasion de renouer avec sa glorieuse histoire ce samedi alors qu'une victoire contre l'Angleterre, qui lui a peu réussi lors des deux dernières saisons, lui offrirait son dixième Grand Chelem, le premier titre de l'ère Fabien Galthié. Le coup d'envoi sera donné à 21 heures au Stade de France.

Le XV de France tentera, ce samedi soir à 21 heures au Stade de France contre l'Angleterre, de réaliser le dixième Grand Chelem de son histoire dans le Tournoi des 6 Nations , le quatrième depuis l'élargissement à six nations avec l'entrée de l'Italie en 2000. Les Bleus, qui ont remporté leurs quatre premiers matchs du Tournoi des 6 Nations, ne sont plus qu’à une victoire de ce titre qui les fuit depuis 12 ans. Les Anglais, quant à eux, ont encaissé deux défaites lors du Tournoi cette année et n'ont plus rien à espérer de cette compétition, si ce n'est gâcher la fête.

Des Anglais "durs au mal et redoutables"

 

Pour le troisième-ligne Grégory Alldritt, il faut en effet se méfier de la bête blessée. "Ca peut presque être pire pour nous. Ils viennent sans ambition de victoire finale mais si on retournait la situation, on serait les premiers à vouloir les priver de Grand Chelem à Twickenham. Donc la motivation pour eux est toute trouvée."

Et le manager du XV de France, Raphaël Ibañez, passé lui-même par le rugby anglais, partage le même sentiment. "J'ai eu l'opportunité en tant que joueur de vivre au coeur du rugby anglais pendant six ans et ce qui est certain c'est que chez eux, l'absence de motivation n'existe pas. Tous les matchs sont importants et c'est ce qui les rend forts, durs au mal et redoutables", affirme-t-il.

"Ne pas se laisser submerger"

Les Bleus sont donc prévenus, les Anglais ne sont pas là pour faire de la figuration. Mais pour le capitaine de l'équipe, Antoine Dupont, l'enjeu est aussi de profiter du moment. "Je pense qu'on est conscients de l'enjeu du match mais c'est notre troisième Tournoi ensemble et on s'entraîne et on se prépare tous les jours pour arriver à vivre ces moments-là. Donc il faut savoir en profiter, avoir conscience de là où l'on est et de ce que l'on est capables de faire sans se laisser submerger par tout ce qu'il peut y avoir autour." Ce "Crunch" s’annonce bel et bien croustillant.