Les Bleus, cinquième du tournoi actuellement après leur défaite face à l'Irlande, doivent impérativement relever la tête... Et ça passe par une belle performance en Italie cet après-midi, à Rome. Les Bleus affrontent des Italiens bons derniers, avec une idée en tête : relancer une dynamique positive. Mais attention, ça ne s'annonce pas si évident !
"On se doit de briller". L’Italie est assurément l’équipe la plus faible du tournoi mais paradoxalement, c’est sur ce déplacement que les Bleus auront le plus de pression. Deux raisons à cela : ils se doivent de gagner, mais avec panache ! "On se doit de briller", a insisté le patron de la Fédération, Bernard Laporte.
"Finissons bien ce tournoi, faisons un gros match à Rome. On se doit de gagner pour faire rêver les gamins et redonner ses lettres de noblesse à la France", a lancé Bernard Laporte. Attention tout de même aux Italiens, qui ont démontré qu’ils pouvaient surprendre en innovant tactiquement pour perturber l’adversaire et semer le chaos dans le jeu, comme contre l’Angleterre il y a deux semaines.
"C’est une équipe dont on se méfie énormément". Et l’Italie a toujours eu un supplément d’énergie au moment d’affronter la France, rappelle Gaël Fickou : "c’est souvent le match où ils ont envie de prouver qu’ils peuvent battre une équipe du Six nations. Il faut être préparé, on sait que ce sera très très dur. C’est une équipe dont on se méfie énormément. Dans les têtes, on est tous prêts".
Guy Novès, le sélectionneur, a opéré quelques changements forts en évinçant des joueurs jugés décevants contre l’Irlande. On assistera donc au retour de Brice Dulin à l’arrière, mais aussi aux premiers pas de petits nouveaux, Fabien Sanconnie, 122 ans, en troisième ligne, et Antoine Dupont, 20 ans, remplaçant comme demi de mêlée.