C'est la fausse bonne idée de la semaine : le basketteur américain Bobby Brown, en tournée en Chine avec les Houston Rockets, a publié lundi sur le réseau social Sina Weibo une photo de sa signature écrite en blanc sur... la Grande muraille. Un geste qui a suscité l'indignation de nombreux internautes chinois, qui l'ont accusé de vandalisme, à tel point que Bobby Brown a dû leur demander pardon.
#NBA Bobby Brown apologizes after graffiti on #Great Wall https://t.co/6NCt1IFi25pic.twitter.com/td5yoNEkpN
— China Plus News (@ChinaPlusNews) 12 octobre 2016
Le joueur de 32 ans a ensuite retiré la photo incriminée et rédigé un nouveau commentaire : "Je suis vraiment désolé !! (...) Je respecte la culture chinoise et j'ai fait une erreur de bonne foi."
NBA star Bobby Brown under fire for Great Wall graffiti, as netizens comment: this is world cultural heritage, not your bathroom! pic.twitter.com/Cgrw3jxJGq
— CCTVNEWS (@cctvnews) 12 octobre 2016
La Grande muraille, classée au patrimoine de l'Unesco est formée d'un agrégat de fortifications, certaines vieilles de plus de 2000 ans, mais il est courant d'apercevoir des inscriptions gravées en chinois ou dans des langues étrangères sur certaines sections, notamment les plus touristiques. Ce qui n'excuse pas son geste maladroit. D'autant que Bobby Brown n'est pas un inconnu en Chine : il a évolué plusieurs saisons dans le championnat chinois (CBA), marquant notamment 74 points au cours d'un même match en 2013.