Après Novak Djokovic et Stan Wawrinka, l'hécatombe continue. Samedi, c'est l'Écossais Andy Murray, N°2 mondial, qui a déclaré forfait samedi pour l'US Open, quatrième et dernier tournoi du Grand Chelem de l'année (28 août-10 sept), en raison de la blessure à la hanche gauche qui le perturbe depuis plusieurs mois.
"Je souffre encore trop pour pouvoir viser le titre". "Je ne disputerai malheureusement pas l'US Open cette année", a déclaré Murray lors d'une conférence de presse. "J'ai fait tout ce qui était possible pour essayer d'être prêt", a rappelé le vainqueur de l'US Open 2012 qui n'est plus apparu sur le circuit depuis sa défaite en quart de finale de Wimbledon face à l'Américain Sam Querrey. "J'ai rencontré beaucoup de spécialistes, je suis resté au repos, j'ai fait de la kiné. Je n'étais pas trop mal ces derniers jours à l'entraînement, mais je souffre encore trop pour pouvoir viser le titre, ce qui était mon objectif", a-t-il expliqué.
Un boulevard pour Federer. Le Britannique, âgé de 30 ans, a vu sa saison 2017 perturbée par cette blessure à la hanche et n'a pas exclu de mettre fin à sa saison pour pouvoir se soigner. Il est le cinquième joueur de premier plan à renoncer sur blessure au tournoi new-yorkais, après le Serbe Novak Djokovic, le Suisse Stan Wawrinka, tenant du titre, le Japonais Kei Nishikori et le Canadien Milos Raonic. Ces absences ouvrent un boulevard au Suisse Roger Federer, N°3 mondial et grand favori après avoir remporté en 2017 l'Open d'Australie et Wimbledon, et dans une moindre mesure au N°1 mondial, Rafael Nadal.