Sarah-Léonie Cysique évolue dans un club de judo de Boulogne-Billancourt, en région parisienne. 1:28
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Claire Leys, édité par Jonathan Grelier , modifié à
L'équipe de France mixte de judo a décroché samedi une médaille d'or aux Jeux olympiques de Tokyo dans une épreuve habituellement dominée par les Japonais, réalisant un véritable exploit. "Je ne doute pas que nous allons accroître sévèrement notre nombre d'adhérents grâce à ces résultats", indique Yoann Catherin, le président d'un club de judo de région parisienne, samedi sur Europe 1.
INTERVIEW

C'est un exploit qu'ont réalisé les judokas français ce samedi aux Jeux olympiques de Tokyo, sur les terres japonaises du judo. L'équipe de France mixte a décroché l'or dans une épreuve jusqu'ici complètement dominée par les Japonais. Et dans les clubs de judo français, on ressent déjà l'impact de cette victoire. "Je ne doute pas que nous allons accroître sévèrement notre nombre d'adhérents grâce à ces résultats", confirme Yoann Catherin, le président d'un club de judo de Boulogne-Billancourt, en région parisienne, samedi sur Europe 1.

"Beaucoup de jeunes veulent s'identifier à ces champions"

C'est dans ce club que Sarah-Léonie Cysique, qui faisait partie de l'équipe de France mixte avec notamment Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou, s'entraîne depuis ses 16 ans. "Par expérience, c'est extrêmement bon pour la section", souligne Yoann Catherin. "Le sport fait rêver et ça donne envie. Beaucoup de jeunes veulent s'identifier à ces champions." Et cette demande est déjà très concrète pour son club depuis la médaille d'argent déjà décrochée par Sarah-Léonie Cysique lundi dernier dans la catégorie des moins de 57 kilos.

"Depuis que Sarah a pris sa médaille d'argent, on a énormément de demandes sur le site et dans notre boîte mail de contact. C'est immédiat", précise Yoann Catherin. "Normalement, sur le mois d'août, on a très peu de demandes et ça redémarre après septembre. Là, on a beaucoup de prises d'informations sur des demandes de nouvelles inscriptions. C'est très positif. On est très fier et très content de la situation."

Moins de 30% d'adhérents à cause du Covid

Pour le dirigeant du club, c'est aussi, peut-être, grâce au soutien apporté à sa protégée depuis le début des JO. "Tout un club est derrière elle. On se lève tous les jours à 4 heures du matin, on échange, on a créé des groupes WhatsApp pour qu'elle sente cette énergie positive derrière elle et que ça la pousse à aller chercher la meilleure des médailles", raconte-t-il. "On est tous les jours devant nos écrans et on a vibré énormément durant ces Jeux olympiques."

Ces résultats pourraient bien être salvateurs pour le judo, à en croire Yoann Catherin. "Je ne vous cache pas qu'avec le Covid, on a quand même souffert. Etant un sport d'intérieur, on a perdu 30% d'adhérents donc on compte beaucoup là-dessus aussi pour dynamiser un petit peu la section et nos adhérents", conclut-il.