Les volleyeurs français ont vu leur rêve de titre se briser en demi-finale de l'Euro-2019 contre la Serbie, vendredi soir à Paris-Bercy, et devront se contenter de la lutte pour la médaille de bronze dès samedi (18 heures) contre la Pologne.
Jusque-là impeccables notamment face à certaines nations fortes du volley européen (Bulgarie et Italie), les Bleus de Laurent Tillie se sont inclinés 3 sets à 2 (23-25, 25-23, 25-21, 17-25, 15-7), laissant les Serbes disputer la finale du Championnat d'Europe contre la Slovénie dimanche (17h30) à Bercy.
"Plus forts que nous"
Les Bleus ont balbutié leur jeu au plus mauvais moment, sur la dernière marche avant la finale, celle qui garantit un podium en cas de victoire. "On a l'impression qu'on s'est écroulé sur le tie-break. Ils nous ont imposé leur puissance d'attaque. Ngapeth n'a pas suffi. Techniquement et physiquement, ils ont été plus forts que nous", a déclaré l'entraîneur français Laurent Tillie, à l'issue de la rencontre.
Depuis le début de l'Euro, il répétait à l'envi que "ça reste du sport" et qu'il est toujours possible de perdre contre plus fort. En revanche, il ne voulait avoir aucun regret et ne pas gâcher une occasion en or. "Je ne sais pas comment l'expliquer (cette défaite). Je suis déçu... On a tout donné. C'était incroyable ce soir, mais on n'a pas réussi à avoir le petit truc pour gagner", a commenté au micro de la chaîne L'Equipe Julien Lyneel, auteur de 14 points vendredi.
Vendredi, ses joueurs sont tombés sur une équipe de Serbie qui a progressivement pris la mesure de l'attaque française, après un premier set à l'avantage des Bleus. "On n'a pas su trouver les solutions en attaque. Pourtant, ce n'est pas un mauvais match... ça se joue sur un tie-break. C'est dommage", a ajouté Lyneel. Pourtant, ce tournoi à domicile avait été dégagé des deux épouvantails de la compétition - la Russie et la Pologne, respectivement éliminées en quart et en demi-finale par la Slovénie.