N°1 contre n°2 : le Centre Court de Wimbledon ne pouvait rêver d'une plus belle affiche, dimanche, pour clore sa quinzaine 2015. Entre le Serbe Novak Djokovic (n°1) et le Suisse Roger Federer (n°2), la finale promet de faire des étincelles !
3. Djokovic-Federer, c'est d'abord un remake de la finale de l'an dernier, qui avait tourné à l'avantage du Serbe à l'issue d'une bataille splendide en cinq sets (6-7[7], 6-4, 7-6[4], 5-7, 6-4). Mais ce sera la troisième fois que les deux hommes s'affronteront sur le gazon londonien. Avant la finale de l'an dernier, ils s'étaient déjà retrouvés face à face en demi-finales de l'édition 2012. Sur la route de son dernier Grand Chelem à ce jour, remporté en finale face à Andy Murray, Federer s'était imposé en quatre manches (6-3, 3-6, 6-4, 6-3).
8 et 18. Federer est chez lui sur le Centre Court de Wimbledon : le Suisse y disputera en effet dimanche sa dixième finale et tentera d'y décrocher un huitième trophée, ce qui serait unique dans l'histoire. Il partage actuellement le record de sept succès à Londres avec l'Américain Pete Sampras. Ce huitième Wimbledon serait également son 18e titre de Grand Chelem, ce qui constituerait un nouveau record là aussi. Le Suisse en est pour le moment à 17, soit trois de plus que l'Espagnol Rafael Nadal, deuxième de ce classement avec 14 succès.
20-19. Ce sera dimanche la 40e confrontation entre les deux joueurs. Pour le moment, Federer mène 20 victoires à 19 face à Djokovic. En Grand Chelem, les joueurs sont en revanche à six victoires partout. Vous avez dit serré ?
2-1. Cette saison, le bilan est à l'avantage de Djokovic, qui a gagné deux des trois matches les ayant opposé, à chaque fois en finale de Masters 1000, à Indian Wells, sur dur (6-3, 6-7[5], 6-2) puis à Rome, sur terre battue (6-4 6-3). Federer avait en revanche gagné la finale de Dubai en début d'année, sur une surface rapide qui rappelle le plus le gazon de Wimbledon...
34. A bientôt 34 ans - il les aura le 8 août prochain -, Federer pourrait devenir dimanche le vainqueur de Wimbledon le plus âgé de l'ère Open (depuis 1968). Le Suisse, qui n'a peut-être jamais semblé aussi fringant, a sans doute le handicap de l'âge (Djokovic n'a que 28 ans) mais il a l'avantage d'avoir passé trois heures de moins sur le court que son adversaire depuis le début de la quinzaine. A l'aune de cette finale 2015, les forces semblent donc équilibrées entre Federer et Djokovic. Et dire qu'on a hâte de voir ça est un euphémisme.