Une interview déjà culte. Zlatan Ibrahimovic a accordé un long et savoureux entretien au journal Le Monde, en date de mercredi. Au menu : une superbe démonstration d'égocentrisme et des punchlines mythiques. Alors qu'on lui demande s'il a déjà rencontre François Hollande, l'ex-attaquant du PSG répond en toute modestie : "Non. Il n'a pas eu la chance de me rencontrer". Avant d'ajouter : "J'aide ce pays plus qu'il ne l'aide."
"Ibra est venu et il a pris le pouvoir en France." Mais Zlatan est magnamine. Dans sa grande bonté, il se propose d'aider le président de la République, en mal de popularité. "Je peux le rendre populaire si je veux. Mais je ne sais pas si j'en ai envie", lâche-t-il. Avant de poursuivre : "Ibra est venu et il a pris le pouvoir en France". Encore un affront pour François Hollande !
"Oui, je me considère comme une icône." Mais pour Zlatan, Zlatan n'a pas que le pouvoir. Zlatan est aussi une icône. "Oui, je me considère comme une icône mais dans des mondes différents. Dans le monde du sport et du football, j’ai ma propre marque de vêtements, j’ai mes parfums… Pour ma marque, je suis aussi une icône. Et j’en suis heureux", pousuit-il.
"Je sens que je suis une icône pour les gens." Mais alors, comment devient on une icône ? "Je pense qu’on devient une icône naturellement", répond l'attaquant. "C’est automatique, ce n’est pas quelque chose qu’on choisit d’être. Et je sens que je suis une icône pour les gens, spécialement dans mon pays". La Suède aime Zlatan, donc, mais pour Zlatan, la Suède, c'est lui-même. "La Suède, c’est mon pays natal, celui où j’ai grandi. Je suis la Suède".
Zlatan pense au Nobel. Mais Zlatan a également un avis sur le Nobel. Oh non, pas pour le décerner à quelqu'un. Mais penser au jour où il le recevra, évidemment. "C’est le seul prix que je n’ai pas encore gagné. Il me reste encore du temps pour le remporter", assure-t-il. Puis, toujours modeste : "Quand j’y pense, je n’ai pas de personnalités ou de noms en tête. Je ne sais vraiment pas à qui je pourrais le donner. A part à moi-même, je ne sais pas."
"Il n'y aura toujours qu'un seul Zlatan." Puis Zlatan de conclure : "Vous n’en trouverez pas beaucoup des comme moi. Car il n’y aura toujours qu’un seul Zlatan". Sur ce point, personne ne le contredira.