L'info. Bousculés par le succès de l'opérateur Free mobile, Bouygues Telecom et SFR ont décidé de se rapprocher pour réaliser quelques économies. Vendredi, les deux opérateurs télécom ont annoncé avoir signé un accord pour la mutualisation d'une partie de leurs réseaux mobiles. Un accord qui doit leur permettre d'économiser 300 millions d'euros par an.
L'accord. SFR et Bouygues mettent en avant le fait que "cet accord va permettre d'offrir à leurs clients respectifs une meilleure couverture à l'extérieur comme à l'intérieur des bâtiments ainsi qu'une meilleure qualité de service". Mais ce partage des antennes dans les régions les moins peuplées va aussi (et surtout) permettre "de réaliser des économies significatives". L'accord de mutualisation entre en vigueur dès sa signature et "devrait aboutir à la finalisation du réseau cible fin 2017". Il concerne une zone qui touche 57% de la population, en dehors des grandes agglomérations et des "zones blanches", où d'autres dispositifs existent déjà.
Les économies. A la clé, des économies de plusieurs millions d'euros. Pour SFR, le montant s'élèverait à 200 millions d'euros, contre 100 millions d'euros pour Bouygues.
Chacun conserve son offre commerciale. Chaque opérateur conservera une capacité d'innovation autonome ainsi qu'une indépendance commerciale et tarifaire totale, et continuera de proposer des services différenciés grâce à la maîtrise de son cœur de réseau et de ses fréquences, tiennent à préciser SFR et Bouygues Telecom.
ZOOM - Free pointé du doigt pour son réseau 3G
POLITIQUE - Téléphonie : Montebourg monte au créneau
4G - Orange et Bouygues s'alignent (presque) sur Free Mobile