• L'info. Le commissaire européen à la concurrence Joaquin Almunia a de nouveau menacé Google de poursuite si le moteur de recherche ne modifiait pas ses pratiques. Bruxelles remet en cause la mise en avant des services du géant du Web dans son moteur de recherche, au détriment des concurrents.
• Un "abus de position dominante". Interrogé par le Financial Times, le commissaire regrette notamment que Google privilégie le trafic vers ses sites maison, dont Maps (cartographie) et Shopping. "Nous poursuivons notre enquête mais ma conviction est qu'ils détournent du trafic. Ils monétisent ce type de service et leur position forte sur le marché général de la recherche et je crains que ce soit non seulement une position dominante mais aussi un abus de cette position dominante."
• Pas de poursuites aux États-Unis. La position de la Federal Trade Commission (FTC), outre Atlantique, n'est pas la même. Son président Jon Leibowitz a déclaré que Google avait "des raisons valables de promouvoir ses propres services d'informations". Surtout, la FTC a estimé que "le principal objectif était d'améliorer la navigation de l'internaute".
• Des sanctions obligatoires ? Joaquin Almunia s'est dit "obligé" de sanctionner Google si le groupe ne lui fait pas de propositions satisfaisantes d'ici la fin du mois. Si la Commission conclut sur une entrave à la concurrence, les sanctions pourraient atteindre jusqu'à 10% du chiffre d'affaire. De son côté, la firme californienne n'a pas souhaité commenter ces propos : "Nous continuons de coopérer avec la Commission européenne", a simplement déclaré un porte-parole de Google.
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