Mise à jour : vers 14 heures, l'hébergeur Oxalide a écarté de manière quasi définitive la thèse du piratage :
Les premiers éléments en notre possession nous permettent d’écarter l’hypothèse d’une attaque externe de type DDoS— oxalide (@oxalide) January 16, 2015
De nombreux médias français ont été victimes d'une panne générale vendredi. Autour de 10 heures du matin, les portails de Mediapart, 20 Minutes, L'Express, ou encore Marianne, étaient indisponibles durant près d'une heure. C'est en réalité un seul hébergeur Web, Oxalide, qui a subi un incident majeur, mais qui n'a pas encore précisé s'il s'agissait d'un incident technique ou d'une cyberattaque.
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Vers 11h30 certains sites sont redevenus accessibles, comme ceux de 20 Minutes, Mediapart, Slate ou France Inter, mais d'autres restaient bloqués. "Incident en cours sur notre infrastructure - nos équipes sont en cours de résolution", avait indiqué Oxalide sur son compte Twitter dans la matinée, précisant que l'incident touchait "le coeur du réseau".
Sites médias downD'après nos sources, il semblerait qu'il s'agisse d'une panne réseau qui ne soit pas liée à une attaque #oxalide— ZDNet.fr (@zdnetfr) January 16, 2015
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Une panne technique plutôt qu'un piratage ? Oxalide a seulement indiqué qu'elle "communiquerait sur les causes de l'incident ultérieurement", ajoutant que ce dernier était "en cours de résolution". "Oxalide considérait d'abord le scénario d'une attaque pirate comme probable mais a estimé en fin de matinée que celui d'une panne technique est également possible", rapporte Emmanuel Parody, directeur des rédactions du groupe CUP Interactive (ZDNet.fr, CNETFrance.fr, gamekult.com), qui a pu joindre Oxalide vendredi matin. Le scénario d'une attaque est par ailleurs considéré comme plausible par les experts. "Toutes les caractéristiques techniques d'une attaque par déni de service" étaient réunies vendredi matin, selon Thierry Karsenti, directeur technique Europe de l'entreprise de sécurité informatique Checkpoint. "Plus d'une vingtaine de milliers de sites internet français ont été piratés" depuis l'attentat du 7 janvier contre Charlie Hebdo par des hackers se revendiquant comme islamistes", a-t-il rappelé. Un pic avait été annoncé