L'INFO. Le groupe de hackers n'en est pas à son coup d'essai. Deux semaines après s'en être pris au portail du Washington Post, l'Armée électronique syrienne (AES) s'est visiblement attaquée au site du New York Times (NYT) et à Twitter, mardi soir. Le site du quotidien américain et le réseau social ont été perturbés durant plus d'une heure, une cyberattaque revendiquée par ce groupe qui affiche son soutien à Bachar al Assad mais non confirmé par certains experts. Explications.
Twitter et le New York Times dernières victimes. Mardi, le site du quotidien américain New York Times a été pris d'assaut par l'AES : certains internautes ont pu apercevoir le logo de l'Armée syrienne électronique s'afficher sur la page d'accueil du NYT. Le portail du journal est depuis revenu à la normale.
#NYTimes#Hack : the deface is now confirmed (registar hacked ?) : pic.twitter.com/105Je7umHm— Olivier Laurelli (@bluetouff) August 27, 2013
Dans la soirée, c'est Twitter qui était cyberattaqué :
Hi @Twitter, look at your domain, its owned by #SEA :) http://t.co/ZMfpo1t3oGpic.twitter.com/ck7brWtUhK— SyrianElectronicArmy (@Official_SEA16) August 27, 2013
Deux attaques revendiquées par l'AES, qui annonçait dans le même temps sur son site défendre "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux". Twitter a d'emblée annoncé que la confidentialité des informations de ses utilisateurs n'était pas en danger.
C'est quoi l'AES ? L'Armée syrienne électronique est un groupe de jeunes informaticiens syriens qui, selon le site Rue89, seraient basés à Damas, s'attaqueraient aux médias américains ou aux alliés des États-Unis. Aucun visage ni aucune identité de ses membres n'a pour le moment été dévoilée mais selon The Guardian, le cousin de Bachar al Assad Rami Makhlouf financerait l'AES.
Combien d'attaques jusqu'ici ? Difficile de dénombrer précisément le nombre de sites victimes de ces attaques. Mais un grand nombre de médias a déjà subi un piratage de l'Armée syrienne électronique : CNN, le Huffington Post, Time, le Washington Post, la BBC, Reuters, CBS, ou encore The Guardian. Le compte Twitter de l'agence de presse AP avait également été détourné, annonçant une explosion à la Maison-Blanche ayant touché Barack Obama.
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