L'INFO. -15,6% : la première journée de cotation en Bourse de King, l'éditeur britannique du jeu Candy Crush Saga, s'est soldée par une chute de taille. Introduite mercredi au New York Stock Exchange (NYSE) à 22,50 dollars (environ 16,3 euros), l'action a terminé à 19 dollars.
Des chiffres qui donnent le tournis. Pourquoi King s'est-il lancé en Bourse ? Car le succès de son jeu phare, Candy Crush Saga, est colossal, mondial et ne connaît pas la crise. Disponible gratuitement sur Facebook et sur smartphones (iPhone et Android), ce passe-temps consiste à aligner les bonbons de couleurs à travers des centaines de niveaux. Une recette qui fonctionne puisque Candy Crush revendique 128 millions de joueurs dans le monde. La force du jeu ? Une difficulté bien dosée qui incite le joueur à dépenser quelques euros pour débloquer des bonus ou bien des vies supplémentaires. Résultat : un chiffre d'affaires de 1,36 milliard d'euros en 2013 et des profits estimés à 411 millions d'euros sur la même période.
CANDY KRAAAAAAAAAAACH : -11,96% $KING— Fabrice Pelosi (@fabricepelosi) 26 Mars 2014
Trop ambitieux ? Plusieurs analystes avaient déjà jugé King ambitieux lors de la publication des premiers détails sur l'opération, qui envisageaient une valorisation allant de 4,7 et 5,5 milliards d'euros. King estime qu'il vaut davantage que Zynga, le pionnier des jeux sur Facebook avec des titres comme FarmVille, évalué à un peu plus de 3 milliards de dollars mardi soir à la clôture. Mais un peu moins qu'un acteur établi des jeux vidéo comme Electronic Arts, créateur notamment de SimCity, qui émarge à environ 6,5 milliards. Electronic Arts est réputé pour des jeux plus sophistiqués, utilisés sur consoles ou PC par des utilisateurs souvent aguerris.