Un brevet dans le cou. Exit les kits mains-libres ? Un brevet déposé le 7 novembre par le constructeur américain de smartphones Motorola (désormais propriété de Google) décrit un nouveau type de tatouage. Appliqué dans le cou, il intègrerait un microphone capable de communiquer, sans fil, avec un appareil mobile situé à proximité. Explications.
Comment ça marche ? Son brevet fait état d'un sticker qui ressemblerait à un tatouage, à appliquer au niveau de la gorge. Bardé de capteurs électroniques, cet accessoire serait capable de relayer un signal vocal, par exemple, à un smartphone ou à une tablette via Bluetooth ou WiFi. Capable d'enregistrer la voix de son utilisateur, il servirait par exemple à passer des appels sans sortir son téléphone de sa poche. Une sorte de kit mains-libres qui se passerait du boîtier à placer sur l'oreille. Le son serait bien meilleur, d'après le descriptif, puisqu'il permettrait de réduire les bruits ambiants en récupérant le son de la voix directement depuis la gorge. L'intérêt ? Tenir une conversation même à voix basse, dans un environnement très bruyant.
C'est vraiment nouveau ? Avec ce brevet, Motorola n'innove pas complètement, explique Patrick Moorhead, analyste pour le cabinet Moor Insights & Strategy. Selon ce spécialiste interrogé par le portail spécialisé GMA News, l'armée exploiterait déjà ce type de technologie pour rendre les communications entre soldats plus claires. Mais aucun constructeur n'a pour le moment pensé à le proposer au grand public. Et comme souvent avec les brevets technologiques, il n'est pas dit que Motorola ou Google, son propriétaire, exploite un jour cet accessoire.