L’INFO. Après leur lancement auprès d’une poignée de développeurs début 2013, Google a ouvert, mercredi, son programme “Google Glass” à tous les Américains. Le moteur de recherche vise désormais le grand public, mais le prix de cet accessoire permettant de lire ses e-mails, prendre des photos ou encore lancer une recherche en ligne, vendu 1.500 dollars (environ 1.100 euros), devrait freiner les ardeurs des amateurs.
Objectif : augmenter la communauté d’utilisateurs. Depuis le début de l’année, Google multiplie les actions afin de montrer son dispositif auprès d’un nombre croissant d’utilisateurs. Ainsi, en février dernier, la firme californienne publiait une liste de bonnes pratiques sur afin de rassurer les internautes sur l’usage des Google Glass. En mars dernier, Google a dévoilé un partenariat avec le groupe lunetier Luxottica (Ray-Ban, Oakley, etc.) afin de transformer son accessoire en véritables lunettes connectées. Le 15 avril dernier, une opération limitée permettant à certains internautes américains d’acquérir les Google Glass en ligne a été mise en place. Trois étapes avec pour objectif d’élargir la communauté d’utilisateurs, afin de développer plus d’applications pour la paire connectée et faire remonter les éventuels problèmes techniques auprès des équipes Google.
Un prix encore trop élevé. Mais à plus de 1.000 euros, ce gadget futuriste est loin d’être accessible à tous. D’autant que la concurrence s’est organisée depuis la première présentation en juin 2012 : un modèle au design plus affiné chez Vergence Labs, un autre destiné aux sportifs de haut niveau dévoilé par Recon, un projet misant sur la réalité augmenté chez l’Américain Meta et même une paire française développée par Optinvent. Des lunettes connectées souvent vendues à un prix moindre et aux fonctionnalités parfois supérieures à celles proposées par Google.
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