L'INFO. Free a annoncé vendredi ses résultats pour le premier semestre 2013 : l'opérateur téléphonique comptait 6,8 millions d'abonnés au 30 juin, ce qui représente un peu plus de 10% de parts de marché sur le secteur de la téléphonie mobile. Croissance, rentabilité et chiffre d'affaires sont en hausse et un an et demi après son lancement, Free Mobile est en passe de remporter son pari.
Toujours plus d'abonnés. 1,6 million : c'est le nombre d'abonnés recrutés depuis le début de l'année par Free Mobile, pour un total de 6,795 millions de clients depuis son lancement en janvier 2012. Les 10% de parts de marché atteints, c'est désormais la barre des 15% (à moyen terme) puis les 25% (à long terme) que s'est fixée l'entreprise de Xavier Niel. À titre comparatif, Bouygues comptabilisait 11,286 millions d'abonnés au 30 juin, contre 21,049 millions chez SFR et 26,7 millions de clients pour le leader du secteur Orange.
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Croissance et rentabilité en hausse. D'un point de vue financier, Free affiche également un bilan positif sur la première partie de l'année. Un premier trimestre "marqué par une croissance continue des activités fixes et mobiles du groupe", qui "s'est accompagnée d'une amélioration de la rentabilité", explique le groupe dans un communiqué. Iliad, maison mère de Free, a vu son bénéfice net s'envoler de 78% sur les six premiers mois de l'année à 142 millions d'euros contre 80 millions l'année précédente. Côté chiffre d'affaires, il a augmenté de 26,7% à 1,8 milliard d'euros sur la même période.
Un pari réussi grâce à des marges baissées. Pour atteindre ces résultats, le quatrième opérateur a dû grignoter les marges pratiquées sur les prix des forfaits de ses concurrents : depuis l'arrivée de Free Mobile, la facture moyenne des Français a baissé, passant de 23 euros à 19,50 euros par mois. Une baisse de 15% qui a forcé Orange, Bouygues Telecom et SFR à proposer des forfaits moins cher en s'alignant sur les tarifs de Free Mobile. Désormais, les trois opérateurs principaux misent sur la 4G pour se démarquer de l'entreprise de Xavier Niel, qui n'a pas - encore - intégré la technologie d'Internet mobile à très haut débit.
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