>> L'info. Quatre jours après la mise à jour de la Freebox qui ajoutait une fonctionnalité bloquant les publicités, l'opérateur a fait machine arrière lundi. L'entreprise de Xavier Niel a retiré son dispositif en début de matinée via une nouvelle mise à jour de sa Box Internet. L'objectif (non confirmé pour l'instant) : provoquer Google, géant de la publicité en ligne, afin que celui-ci soutienne financièrement les fournisseurs d'accès à Internet.
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Fleur Pellerin à la manœuvre. La ministre de l'Économie numérique, qui avait demandé à Free de retirer son dispositif, a rencontré lundi Maxime Lombardini, directeur général de l'opérateur. Plus tôt dans la journée, ce sont les représentants de la presse en ligne, des éditeurs, des représentants de régies publicitaires et d'annonceurs qui avaient été reçus par Fleur Pellerin. "Les représentants des annonceurs et des éditeurs de contenus m'ont fait part des conséquences graves qu'un blocage généralisé de la publicité sur internet ferait peser sur l'économie globale du secteur numérique et sur leur modèle économique", a expliqué la ministre lors d'une conférence de presse.
Internet Libre. Le blocage des publicités n'est "pas compatible avec ma vision d'un Internet libre et ouvert où l'internaute reste maître", a regretté la ministre. De nombreuses voix s'étaient en effet élevées pour défendre le principe de "Neutralité du Net", un principe assurant l'égalité de traitement de tous les contenus du Web.
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Et maintenant ? Fleur Pellerin a évoqué des "conséquences graves" en mentionnant notamment le modèle économique de nombreux sites Internet, uniquement rétribués par la publicité. Google était, vraisemblablement, la cible principale de ce dispositif anti-publicité. Mais le géant du Web n'était pas représenté lors de cette concertation organisée par la ministre et n'a toujours pas communiqué officiellement sur le sujet. Enfin, l'Autorité de régulation des