Une fuite, non-radioactive selon les premières analyses, s'est déclarée mardi soir dans le réacteur d'essai Belgian Reactor 2 du Centre d'étude de l'énergie nucléaire à Mol (nord-est), a indiqué mercredi l'Agence belge de contrôle nucléaire. "Les premières analyses menées par le Centre ont indiqué que l'eau qui s'est échappée n'était pas radioactive, mais nous allons mener dans la journée des tests supplémentaires", a précisé Céline Faidherbe, porte-parole de l'Agence.
"Il s'agit d'un incident sans déclaration de plan d'urgence, la situation s'est stabilisée", a-t-elle ajouté. Le réacteur a été arrêté dans l'attente d'une enquête sur les origines de l'incident. L'annonce de la fuite avait été faite plus tôt par les autorités locales de Mol, qui avaient indiqué qu'elle avait été colmatée mercredi matin.
Selon un communiqué municipal, la fuite a été décelée mardi soir par le personnel du Centre, dans le circuit secondaire du réacteur BR2, mis en service en 1963 et notamment utilisé à des fins de recherche. Elle s'est déclarée dans les canalisations d'eau de refroidissement, qui s'est écoulée sur la route privée du centre d'étude, que la police a fermée par mesure de précaution.
L'entraînement d'un club de hockey situé à proximité a aussi été annulé. Précisant que l'eau de refroidissement écoulée n'était pas radioactive, le Centre souligne qu'il n'y a "aucun danger pour les riverains et pour l'environnement." La cause de la fuite n'a cependant pas été précisée.