Un moteur de recherche ultra-précis... Facebook a lancé la semaine passée un moteur de recherche interne, nommé Graph Search. Son principe ? Combiner les milliards de données publiques de ses inscrits pour offrir des résultats personnalisés. Les requêtes peuvent aller de la simple recherche de photo dans un endroit précis ("les photos de mes amis à New York") aux centres d'intérêts des utilisateurs ("les célibataires qui aiment la série Desperate Housewives").
À LIRE : Facebook Graph Search : un Google bis ?
...avec des résultats embarrassants. Le concept de compiler les données publiques de millions d'internautes peut cependant donner des résultats surprenants. Un internaute nommé Tom Scott s'est penché sur ces requêtes qui risquent de poser problèmes aux inscrits de Facebook. Le jeune homme a créé un site compilant les recherches les plus polémiques, captures d'écran (anonymes) à l'appui. Par exemple, les hommes mariés qui "aiment" les prostituées, les femmes juives qui "aiment" le racisme ou encore les femmes célibataires qui "aiment" boire de l'alcool.
Des résultats dangereux ? Dans certains cas, les résultats peuvent même s'avérer dangereux : des hommes qui "aiment" les hommes et habitent Téhéran ou des Chinois qui aiment le Falun Gong (un mouvement spirituel réprimé dans le sang).
Facebook responsable ? Tous ces résultats se basent sur des données publiques : les informations étaient déjà accessibles avant le lancement de Graph Search. Ce nouveau procédé de recherche ne fait que combiner des millions de pages "Like" du réseau social. "Les établissements scolaires, les employeurs et les images de profil sont publiques", précise d'ailleurs Facebook lors de la création d'un nouveau compte. Le portail au milliard d'inscrits n'a pas encore réagi à cette polémique.
À LIRE AUSSI : Facebook Graph Search en France en 2014 ?