Les smartphones dans le viseur.Mais pas seulement. En Californie, une cour de justice vient d'élargir l'interdiction de l'usage des smartphones lorsqu'on conduit. Déjà prohibés pour effectuer des appels ou envoyer des messages, ces appareils ont également été prohibés lorsqu'ils sont utilisés comme GPS. Et à partir de cette première décision de justice, c'est tout un secteur qui tremble car selon le site spécialisé The Verge, cette interdiction pourrait être élargie aux appareils GPS indépendants, ceux qui se fixent dans l'habitacle et qui sont commercialisés par des marques comme TomTom ou Garmin.
Qu'a dit la justice californienne ? L'envoi des SMS et les appels effectués par un conducteur sont déjà interdits en Californie. Mais ce tribunal américain est allé plus loin : "La distraction est présente du moment que le smartphone est utilisé comme un téléphone, un navigateur GPS, une horloge ou un appareil permettant de recevoir ou d'envoyer des messages et emails", a expliqué le juge Kent Hamlin. Concrètement, cela signifie que lorsque le conducteur enlève ses mains du volant pour une action qui n'est pas liée à la conduite cela "représente un grand risque pour la sécurité des autres automobilistes". Comme sur un smartphone, un GPS nécessite parfois d'interagir avec l'écran tactile, ce qui peut perturber l'attention du conducteur.
Et en France ? Téléphoner au volant avec un appareil tenu en main est passible d'une amende de 135 euros et 3 points de retrait de permis. L'usage d'un kit mains-libres est toléré. Si l'usage d'un GPS est autorisé, la loi exige que les "possibilités de mouvement [de l'automobiliste] et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres".
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