Ce n’est pas parce que Noël est avant tout destiné aux enfants que les parents n’ont pas le droit de se faire plaisir. Et avec le calendrier ultra-chargé des sorties de jeux en cette fin d’année, difficile de faire son choix. Vous êtes plutôt jeu de foot, d’action ou vous aimez les frissons manettes en main ? Voici la sélection « vidéoludique » de Noël d’Europe 1 destinée aux grands enfants.
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> La Terre du Milieu : l’ombre du Mordor, pour les fans du Seigneur des anneaux. Alors que le dernier volet de la seconde trilogie du Seigneur des anneaux s’apprête à sortir dans les salles sombres, un jeu s’appuyant sur l’univers de Tolkien a fait son apparition dans une relative discrétion au mois de septembre : La Terre du Milieu : l’ombre du Mordor ne met en scène aucun des personnages connus des longs-métrages (à part peut-être Gollum qui fait une apparition) mais prend place au coeur du pays redouté par les Hobbits. Il s’agit d’un jeu d’action mettant en scène un ancien guerrier doté de pouvoirs surnaturels afin de déjouer l’infâme Sauron. Côté gameplay, le jeu reprend les codes d’Assassin’s Creed : on peut tirer à l’arc, dégainer son épée ou encore éliminer ses adversaires à l’aide d’une dague. Les monstres pullulent, l’atmosphère est noire, inquiétante mais on se plonge avec délectation dans ce titre aux bugs pourtant récurrents. L’excellente surprise de cette fin d’année.
> PES 2015, l’alternative. Depuis quelques années, FIFA 15 rafle toutes les récompenses en matière de jeu de football. Mais PES, autrefois adulé par les amateurs du genre, fait un retour remarqué. Pro Evolution Soccer ne verse pas dans la simulation à outrance, mais tente d’offrir un style de jeu différent de son meilleur ennemi, moins naturel mais plus instinctif : frappes de loin et centres venus d’ailleurs sont légion, même si on peut regretter les mauvais choix des gardiens et de l’intelligence artificielle en général. Oui, PES 2015 est bourré de bugs, oui il n’est peut-être pas aussi “beau” que FIFA 15, mais il revient clairement dans la course et c’est de bon augure pour les épisodes à venir.
> The Evil Within, pour les amateurs de frissons. Dans la vie, il y a deux types de personnes : ceux qui aiment se faire peur et les autres. The Evil Within vise très clairement les premiers cités, avec une aventure particulièrement inquiétante : un inspecteur débarque sur une scène de crime et se retrouve plongé en plein cauchemar. Pas de grandes scènes d’action ici, il faudra plutôt se montrer prudent et ne pas sursauter à chaque bruit pour dénouer un scénario en forme de puzzle horrifique. Un des meilleurs du genre.
> Assassin’s Creed Unity, pour les fans de Révolution vidéoludique. Après des épisodes aux États-Unis, à Venise, en Turquie ou encore dans les Caraïbes, le nouveau Assassin’s Creed prend place à Paris, à l’époque de la Révolution française. Si on retrouve l’ensemble des codes de jeu de la série, ses nombreuses missions et un gameplay toujours aussi plaisant, c’est avant tout une prouesse technique que les joueurs peuvent découvrir. Les studios d’Ubisoft, dont une partie sont situés en France, ont admirablement restitué le Paris de l’époque : les toits de la capitale, les ruelles envahies de révolutionnaires et bien entendu Notre-Dame, absolument sublime grâce à un jeu de lumières qui relève de l’oeuvre d’art. Le plus beau jeu de l’année, indéniablement. Et l’un des plus palpitants aussi.
> GTA V, pour les nostalgiques. Il y a un peu plus d’un an, le raz-de-marée GTA V envahissait les consoles PS3 et Xbox 360, faisant regretter la non compatibilité du titre aux futurs acquéreurs de la nouvelle génération (Xbox One et PS4). Le studio Rockstar a réparé cette erreur, en adaptant ajourd’hui le jeu et sa ville ouverte de Los Santos aux dernières consoles. Opération réussie puisque GTA V revient encore plus beau, sans nouvelles missions certes, mais avec la possibilité de jouer en vue FPS (à la première personne, dans la peau du personnage), de quoi donner envie à ceux qui l’avaient terminé l’an dernier de tout reprendre à zéro avec un nouveau point de vue. Et c’est avec un plaisir immense qu’on reprend en main les personnages de Trevor, Martin et Franklin dans une aventure certes assez linéaire mais truffée de bonnes idées. Un must-have.