Alors qu'un cercle fermé de testeurs s'apprête seulement à recevoir les premiers modèles de Google Glass, l'un d'entre eux, bravant l'interdiction de Google, avait déjà mis en vente, mercredi, un exemplaire sur le site eBay. Les enchères ont grimpé jusqu'à 94.000 dollars (environ 72.000 euros).
Ces testeurs - des développeurs américains - ont dû débourser pas moins de 1.500 dollars (soit 1.150 euros environ) pour acquérir le droit de découvrir en avant-première les fameuses lunettes connectées de Google.
Et alors qu'il ne l'avait pas encore reçu, son futur propriétaire a donc cru pouvoir profiter de l'engouement autour de ce produit pour arrondir ses fins de mois. "Désolé d'être un jeune diplômé qui a cru qu'il pourrait revendre ses Google Glass pour solder son emprunt étudiant", a expliqué le vendeur sur la fiche eBay. L'annonce a depuis été supprimée.
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Car les conditions d'utilisations des Google Glass, pas encore commercialisées pour le grand public, sont claires : il est interdit de les vendre, de les donner ou même de les louer, indique le site officiel dédié à l'objet connecté. Sinon ? Sinon, le géant américain désactivera les lunettes à distance, sans aucune possibilité de remboursement. Et Google de préciser qu'en contrevenant à ces conditions, le "propriétaire" perdra le support et la garantie des Google Glass.
Les lunettes connectées de Google devraient être commercialisées pour le grand public fin 2013 ou au début de l'année 2014 mais aucune date n'a pour le moment été officialisée pour sa disponibilité en Europe.
Ce concentré de technologies permet d'afficher un GPS, d'effectuer une recherche ou de converser avec ses amis en ligne grâce à un système d'écran connecté directement intégré dans les verres. Un sésame pour lequel il a fallu débourser et qui suscite une grande convoitise à travers le monde.
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