L'info. Les Google Glass ne sont pour l'instant disponibles que pour une poignée de développeurs - obtenues pour une somme de 1.150 euros, mais elles créent déjà des polémiques. Après l'interdiction dans certains clubs et casinos de Las Vegas de ces lunettes connectées, qui permettent d'afficher un GPS, d'effectuer des recherches en ligne ou encore de partager des publications sur les réseaux sociaux, l'industrie pornographique souhaiterait exploiter ce nouveau support technologique. Pour quoi faire ?
"Tourner certains plans qui n'étaient pas faisables". "Il est évident qu'un appareil qui filme en haute définition, sans les mains, permettrait de tourner du porno plus facilement", s'est enthousiasmé Q. Boyer, porte-parole du studio de production pornographique Pink Visual. Explication : jusqu'à présent, tourner une scène plongeant le spectateur dans la peau de l'acteur ou de l'actrice était assez difficile techniquement, une caméra traditionnelle se révélant encombrante sur l'épaule. Avec les Google Glass, les mains de l'acteur sont libres et le poids des lunettes n'est plus un problème.
Alors les films pornos filmés grâce aux Google Glass, c'est pour bientôt ? Pas tout à fait. "Pour être honnête, il faudrait qu'on puisse mettre la main dessus pour réellement se rendre compte de leur potentiel. Mais on imagine déjà plusieurs moyens de tourner certains plans qui n'étaient pas faisables jusqu'ici", explique Q. Boyer. Un avis partagé par la star du milieu Alana Evans, qui a parlé d'un "énorme virage" pour le cinéma pornographique.
Et Google dans tout ça ? Le géant du Web n'a pas souhaité commenter cette annonce. Le moteur de recherche est déjà dans le viseur du Congrès américain, dont huit membres regrettent l'absence d'informations sur la collecte d'informations privées des Google Glass. Un interrogatoire en huit questions a été adressé à la firme californienne, qui n'a pas encore réagi. Une chose est sûre : les Google Glass n'ont pas fini de faire parler d'elles.
VIDEO - Les Google Glass, c'est comment ?