L’INFO. Une erreur de communication. C’est ainsi que Facebook a réagi mercredi aux accusations de manipulations des émotions de 700.000 internautes, après avoir modifié certaines de leurs informations. Des révélations qui ont provoqué un tollé chez certains internautes, mais qui ne semble pas inquiéter outre mesure le site de Mark Zuckerberg.
Une étude sur “la contagion émotionnelle”. Une étude récemment publiée a expliqué comment Facebook a modifié les informations de près de 700.000 utilisateurs anglophones afin d’étudier “la contagion émotionnelle” dans les groupes. Les auteurs cherchaient en effet à savoir si le nombre de messages positifs ou négatifs lus par les utilisateurs influençait la teneur de ce qu’ils publiaient eux-mêmes sur le site. De quoi déclencher des inquiétudes chez certains internautes.
“Nous avons très mal communiqué”. C’est la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, qui l’a reconnu mercredi : “nous avons très mal communiqué sur ce sujet", a-t-elle admis en marge de la présentation de son livre et d’une rencontre avec des chefs d’entreprises. “Nous prenons très au sérieux la question de la vie privée au sein de Facebook”, a répété l’une des figures du réseau social, qui a fait de cette phrase l’un de ses mantras.
Une enquête ouverte au Royaume-Uni. L’émoi suscité par les conditions de réalisation de cette étude a conduit l’autorité britannique de protection des données (l’équivalent de la Cnil au Royaume-Uni, ndlr) à ouvrir une enquête pour savoir si Facebook a violé la loi en manipulant en secret les émotions des utilisateurs. En France, la Cnil, contactée par Europe 1, a expliqué que cette étude ne concernait que des internautes anglophones, et qu’aucune enquête n’était envisagée dans l’Hexagone.
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