Pari perdu. Lors de son lancement en France, en janvier 2012, Free Mobile ne s'était pas privé de critiquer les trois opérateurs mobiles en place. Parmi les reproches adressés à Orange, Bouygues Telecom et SFR, Xavier Niel, patron de Free, avait fustigé le système de subventions largement répandu pour inciter les utilisateurs à s'engager sur la longue durée. Mais d'après le site spécialisé Univers Freebox, le numéro 2 de Free Mobile Maxime Lombardini aurait affirmé vouloir investir le marché des mobiles subventionnés.
> Free Mobile : 2012 année positive mais...
C'est quoi un mobile subventionné ? En souscrivant un forfait sur 12 ou 24 mois, l'abonné achète son téléphone à un prix réduit (entre 1 et 200 euros au maximum) en échange d'un prix mensuel plus élevé. L'addition est plus salée au final mais indolore pour l'abonné, puisque répartie sur plusieurs mois. Jusqu'ici, Free Mobile vend des téléphones uniquement sans abonnement, accompagné d'une carte SIM.
Un nouveau système d'abonnement ? Free Mobile ne devrait cependant pas reprendre le système de subvention de ses trois concurrents principaux. Toujours selon le site Univers Freebox, le quatrième opérateur préparerait une offre "agressive et très violente", sans apporter plus de précision. Il faudra attendre la prochaine annonce d'abonnements de Free Mobile pour en savoir plus.
Une "opportunité" pour les constructeurs. Du côté des constructeurs, la nouvelle est accueillie favorablement. Interrogé à propos de cette nouvelle possibilité de vendre des appareils mobiles, Xavier des Horts, responsable de la communication de Nokia France s'est d'ores et déjà déclaré "très content d'accueillir une nouvelle plateforme de vente". "C'est en effet une opportunité de vendre plus de terminaux", reconnait-il. "Mais subventionné ou pas, ça ne change pas la marge du constructeur : Nokia vend un téléphone mobile à un opérateur au même prix, que celui-ci soit subventionné ou pas".
> C'était comment la téléphonie avant Free Mobile ?