Alors qu'Apple s'apprête à lancer son Apple Watch en grande pompe, son meilleur ennemi Samsung vient de remporter une victoire qui pourrait lui rapporter gros. Le géant coréen a obtenu que sa gamme de montres et bracelets connectés ne soient pas considérée comme… des montres. Il faut désormais les qualifier d"appareils mobiles", une astuce qui devrait permettre à Samsung d'économiser pas moins de 13 millions de dollars de taxes par an. Explication.
Les douanes ont tranché. C'est l'Organisation mondiale des douanes (OMD) qui a finalement penché en faveur de Samsung : le numéro un mondial de la téléphonie mobile peut désormais ranger sa Galaxy Gear parmi la catégorie "appareils mobiles" et non montres connectées. Cet accessoire, qu'il faut connecter à un smartphone pour afficher différentes notifications (e-mails, SMS, appels, etc.), ressemble pourtant à une montre et affiche bien évidement l'heure parmi de nombreuses autres fonctionnalités.
Un enjeu financier de taille. Selon la catégorie dans laquelle elle est classée par l'OMD, la Galaxy Gear et ses déclinaisons n'est pas éligibles aux mêmes taxes. Un consortium réunissant la Corée du Sud (terre natale de Samsung), les États-Unis et le Japon était opposé à l'Inde, la Turquie ou encore la Thaïlande, des pays qui appliquent des droits de douanes plus importants sur les montres (4 à 10% du prix de l'appareil d'après Les Échos). Et à en croire un responsable du ministère des Finances de la Corée du Sud, cité par le quotidien économique français : "cette décision permettra à Samsung d'économiser quelque 13 millions de dollars (environ 12 millions d'euros) de droits de douane chaque année".
>> LIRE AUSSI - Que vaut le Samsung Galaxy S6 Edge ?
>> LIRE AUSSI - Pour se relancer, Samsung mise sur les nouveaux Galaxy
>> LIRE AUSSI - Ces cinq choses qui manquent encore à l'Apple Watch