Financièrement, cela ne va rien changer pour elles mais il s'agit d'une consécration symbolique. Neuf métropoles françaises se sont vu décerner mercredi par l'Etat le label "French Tech" : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse. Ces "métropoles sont appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, prêtes à partager en France l'impératif d'innovation (...), à partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers", a souligné la secrétaire d'Etat au numérique, Axelle Lemaire.
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A quoi sert ce label ? L'objectif de cette labellisation "métropole French Tech" est d'identifier des écosystèmes dynamiques en France, de les encourager, de les mettre en réseau pour former un collectif national autour de l'écosystème parisien et francilien et de les accompagner pour leur expansion internationale. Elle n'offre néanmoins pas de contrepartie financière. En revanche, certaines start-ups auront un accès facilité au financement de Bpifrance et d'Ubifrance, et les jeunes pousses les plus emblématiques doivent être mises en valeur lors d'opérations de promotion de la French Tech à l'international.
Comment les villes ont-elles été choisies ? Les critères retenus pour le choix des métropoles étaient le dynamisme de l'écosystème, avec notamment des levées de fonds conséquentes, leur projet de développement, une politique d'achat publique innovante et l'existence d'infrastructures en place, comme un bâtiment référent ou une infrastructure réseau très performante.
Quinze écosystèmes s'étaient portés candidats à la labellisation. Brest, Nancy-Metz, Nice-Sophia Antipolis, Rouen, Saint-Etienne et Toulon n'ont pas été retenus à ce stade mais il n'est pas exclu qu'ils reçoivent le label par la suite.