L’info. Instagram a déclenché une vague de critiques mardi, notamment sur le Web, en annonçant un changement de ses conditions d’utilisation. Le service de partage de photos, racheté par Facebook il y a quelques mois, expliquait vouloir mutualiser ses conditions d’utilisation le 16 janvier prochain. Avec en point d’orgue la possibilité de commercialiser des photos d’utilisateurs. Mais le PDG d’Instagram Kevin Systrom a publié un billet sur le blog du service pour démentir cette information : non, vos photos de chats ne seront pas vendues aux marques de croquettes.
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“Merci, nous vous entendons”. Dans l’exercice toujours délicat de la communication de crise en ligne, Kevin Systrom a donc choisi la méthode du mea culpa : “Nous vous entendons, merci. [...] Il n’est pas dans notre intention de vendre vos photos. Nous travaillons sur une nouvelle formulation pour que les choses soient parfaitement claires”. En résumé, tout est parti d'une maladresse de langage dans les conditions d’utilisation. Elles devraient donc être corrigées dans les semaines à venir, pour plus de clarté.
Le business, c’est le business. Mais que les inscrits au réseau social ne se méprennent pas : Instragram devra passer par la publicité pour engranger des bénéfices. ”Depuis le départ, Instagram a été créé pour de devenir un business”, explique le billet du PDG. Comment la publicité sera présente au sein d’Instagram ? Rien n’est fait pour le moment, mais si la possibilité de partager les publications avec des marques a probablement été envisagée, elle vient d’être écartée par son dirigeant.
Une victoire pour les utilisateurs ? Instagram a-t-il vraiment décidé de faire machine arrière ? C’est vrai dans l’immédiat, le réseau social s’est offert un “bad buzz” et ne peut se permettre de négliger son capital sympathie. Mais il n’est pas du tout évident que la vente des photos des inscrits n’intervienne pas dans quelque semaines, quelques mois, une fois que la tempête sera passée.