Dishonored, le monsieur plus. C’est probablement le jeu de l’année. Ce FPS (First Person Shooter, qui place le joueur dans la peau du héros) prend scène dans un monde rongé par la peste. Le personnage principal, Corvo doit retrouver la fille de l’impératrice à travers un univers steampunk incroyablement riche. La force du titre ? La possibilité d’adopter deux façons de jouer foncièrement différentes : soit vous choisissez la discrétion et laisser la vie à la grande majorité de vos adversaires, soit vous foncez dans le tas sans prendre de pincettes, au risque de tomber sur des ennemis bien plus agressifs.
>> On a aimé : les deux approches possibles, pour une rejouabilité totale (mode furtif ou mode agressif)
PlayStation AllStars BattleRoyale, la baston selon Sony. Tous les héros de Sony réunis pour une gigantesque bagarre générale ça vous dit ? C’est le concept de départ de ce titre, très fortement inspiré de ce que fait Nintendo avec Super Smash Bros. Brawl. On retrouve avec un plaisir certain Kratos (God of War), Nathan Drake (Uncharted) ou encore Sackboy (Little Big Planet) munis de leurs meilleures armes pour en découdre. Ça part un peu dans tous les sens, notamment à quatre joueurs, mais le plaisir de mélanger ces univers qui n’ont souvent pas grand chose en commun est réel. C’est surtout en multijoueur que le jeu prend toute son essence.
>> On a aimé : le multijoueur et les arènes interactives.
Assassin’s Creed 3, le meilleur épisode de la série. Voici une franchise qui n’a plus grand chose à démontrer. Pourtant ce troisième opus est le meilleur jeu du héros : des environnements à couper le souffle, un arsenal d’armes encore plus impressionnant et un gameplay encore plus abouti. Ajoutez à cela plus de 20 heures de jeu, un scénario riche en rebondissements et une bande-son digne d’un blockbuster et vous obtenez l’un des tous meilleurs jeux de 2012.
>> On a aimé : les joutes navales et la ville de New York au XVIIIème siècle
Borderlands 2, le plus barré de l’année. C’est l’histoire d’un premier épisode plein de promesses mais à qui il manquait quelques points pour en faire un très bon jeu. Les développeurs de Borderlands l’ont parfaitement assimilé et ce deuxième opus est enfin à la hauteur de nos attentes. Vous incarnez un personnage (à choisir entre quatre) dont la seule ambition est de s’enrichir en éliminant tout ce qui entrave son chemin. Graphiquement, le cell-shading (un mélange de rendu BD et 3D) est toujours aussi beau et les environnements ont gagné en richesse. L’univers de jeu est totalement décalé mais on s’y émerge avec délectation. C’est cependant en ligne que Borderlands révèle tout son potentiel, avec des affrontements musclés qui devraient vous occuper pendant de longues heures.
>> On a aimé : le travail époustouflant sur les personnages
Little Big Planet Karting, le Mario Kart version Sony. Pas besoin de tourner autour du pot : ce jeu se destine à tous les fans de Mario Kart frustrés de ne pas trouver d’équivalent sur PS3. On y retrouve tous les ingrédients de la version Nintendo : des courses endiablées, ponctuées de raccourcis et d'armes pour prendre le dessus sur ses adversaires. Le gameplay est accessible à tous et pourtant il y a de quoi jouer de longues heures, surtout en multi. Avec en point d'orgue la possibilité de créer soi-même des circuits et les partager en ligne.
>> On a aimé : l'éditeur de circuits qui le démarque de Mario Kart
Angry Birds Trilogy, mort aux méchants cochons. Difficile de ne pas connaître cette saga, qui pour une fois passe des mobiles aux consoles de jeux. Les horribles cochons ont encore cherché des poux aux gentils oiseaux, qui du coup sont un peu énervés. On délaisse le tactile au profit de la bonne vieille manette mais le principe ne prend pas une ride. On peut également tenter sa chance avec le PlayStation Move, histoire de varier les plaisirs. Certes, le jeu manque de nouveautés (c'est un copier-coller des versions mobiles) mais avec 700 niveaux, il y a de quoi voir venir.
>> On a aimé : le passage réussi à la haute définition
Wonderbook, le livre-jeu qui sort des sentiers. Ce premier livre vidéoludique imaginé par Sony s'appuie sur un livre papier traditionnel, contenant des pages cartonnées et arborant un sigle géant. Il faut ensuite se munir de la manette PlayStation Move pour interagir avec son écran et le livre, qui prend vie grâce à la console et à la caméra de la PS3. S'il n'y a pas vraiment d'histoire, l'apprentissage des sorts et l'univers d'Harry Potter (absent du jeu) offrent une expérience originale et plutôt convaincante. En attendant un deuxième opus doté d'un réel scénario.
>> On a aimé : la beauté des animations en relief
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CoD Black Ops 2, la guerre moderne a de l'avenir. Retour de la licence la plus lucrative de l'histoire du jeu vidéo, avec un épisode encore plus noir. À cheval entre la guerre froide des années 1980 et 2025, cet épisode se détache par son scénario moins manichéen, tout en gonflant un peu plus l'impressionnant arsenal de flingues du héros. C'est le multijoueur qui donne tout son sens au jeu, notamment en raison d'une IA toujours aussi peu maligne. Un excellent Call of Duty.
>> On a aimé : le fusil du futur, capable de tuer à travers les murs
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Sleeping Dogs, en attendant GTA V. Si le cinquième opus de Gran Theft Auto est sans nul doute le jeu le plus attendu de 2013, Sleeping Dogs se pose en très belle alternative au jeu d'action. Malgré un gameplay perfectible et une IA (comme souvent) au ras des pâquerettes, ce jeu abandonné par Activision et repris par Square Enix se déroule au cœur des triades de Hong Kong. Ce n'est certes pas encore GTA V, mais voilà de quoi faire patienter les amateurs d'action à la troisième personne de fort belle manière.
>> On a aimé : le système de combats, orienté kung-fu
Okami HD, le retour du plus beau jeu Wii. Les possesseurs de Wii s'en souviennent encore, Okami est une des plus beaux titres de tous les temps, aussi bien en termes de graphismes qu'au niveau de l'expérience de jeu. Absolument sublime esthétiquement, ce titre est une ode au jeu vidéo à lui tout seul. L'expérience du PlayStation Move permet un contrôle plus précis du loup, personnage principal. De surcroît, le jeu vous occupera durant plusieurs dizaines d'heures, sans aucune lassitude.
>> On a aimé : le passage à la haute définition et la bande-son