PAS CAPTÉS. Un peu lasse mais pas résignée, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a présenté mardi son bilan annuel de la couverture 3G et 4G dans l’Hexagone. Des mesures qui mettent en avant le retard pris par Free Mobile et SFR, tandis que Bouygues Telecom et Orange font figure de bons élèves. Free a cependant une bonne excuse. Explication.
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#3G fortes variations de performances entre #opérateurs@Orange se démarque favorablement @freemobile en net retrait pic.twitter.com/ifOw7p6Uhu— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) 21 Octobre 2014
Des écarts “extrêmement importants”. Pour Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, “il existe des écarts qui peuvent être extrêmement importants dans la qualité de service des quatre opérateurs”. Si Orange se démarque favorablement des mesures réalisées par l’association, naviguer sur Internet en 3G avec son mobile est plus long chez SFR (54,2%) et Free Mobile (35,3%). Idem pour la 4G : Orange et Bouygues Telecom remplissent leur objectif de vitesse, mais Free (3e) et SFR (en dernière position) ne répondent pas aux exigences fixées par l’UFC-Que Choisir. “C’est une grande désillusion avec une qualité en deça du seuil de 50%”, constate l’association au sujet du réseau 4G en France.
Les abonnés de @freemobile sont fortement pénalisés avec l' #itinérance avec une qualité jusqu'à 10 fois moindre pic.twitter.com/L7GHgLLnBO— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) 21 Octobre 2014
Free handicapé par l’itinérance d’Orange. Pour se laisser le temps de construire son propre réseau (3G et 4G), Free Mobile a passé un accord avec Orange pour utiliser les antennes de l’opérateur historique. Cette itinérance, qui lui coûte près d’un milliard d’euros chaque année, n’est cependant pas favorable aux utilisateurs : d’après l’UFC, dans lorsque Free affiche une performance de 64% sur son propre réseau, le chiffre tombe à seulement 6,3% lorsqu’il passe par celui d’Orange. Les abonnés Free, qui étaient 9 millions au mois de juin 2014, sont donc “extrêmement pénalisés avec l’itinérance”, dénonce Alain Bazot.
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Qualité géographique #4G des différences capitales ! Débit moyen #4G chute à mesure que la taille de la ville diminue pic.twitter.com/ikFCI8QgJf— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) 21 Octobre 2014
Plus les villes sont petites, moins le réseau est bon. Autre constat pointé du doigt par les mesures de l’association de consommateurs : la qualité de la 4G est à géographie variable. Ainsi, les débits mesurés à Aix-en-Provence se sont révélés trois fois inférieurs à ceux de la ville de Paris. “En matière de service mobile, le combat consumériste reste la qualité des services. Il ne faut pas que les prix bas se fassent au détriment de la qualité”, a tenu à rappeler le patron de l’UFC-Que Choisir Alain Bazot. Qui en appelle à l’autorité de régulation des télécoms (Arcep), exigeant une qualité minimale des réseaux en France.
Nous demandons à l' #Arcep de mettre en place des critères élevés de qualité de service pour une utilisation optimale des #réseaux#mobiles— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) 21 Octobre 2014