Le coup marketing dUbisoft a viré au fiasco jeudi à Sydney. Dans le cadre de la campagne de lancement de son nouveau jeu, Watch Dogs, l'éditeur français de jeux vidéo fait livrer au bureau d'un journaliste un coffre-fort noir, accompagné d'une note lui demandant de consulter sa boîte vocale. Problème : le journaliste, qui travaille pour une société de médias numériques, Ninemsn, et qui n'écrit pas sur les jeux vidéo, n'a pas de boîte vocale. Lorsqu'il a voulu ouvrir le coffre, ce dernier s'est mis sonné.
La police a été appelée et les bureaux évacués. Les officiers ont alors forcé le coffre et découvert le jeu "Watch Dogs" à l'intérieur, ainsi que des gadgets promotionnels.
Bomb squad called in over Watch Dogs video game PR stunt at @ninemsn office http://t.co/8KvrvCXcCB#WatchDogspic.twitter.com/6w0pYKoV0d— Digital Gurus APAC (@DG_downunder) 28 Mai 2014
Ubisoft a présenté jeudi ses plus plates excuses après l'évacuation de bureaux dans le centre de Sydney et l'intervention de la police à la suite d'un coup de publicité qui a mal tourné. Dans un communiqué, Ubisoft indique que la livraison "ne s'est pas déroulée comme prévu" et promet de s'assurer que "cette sorte de situation ne se reproduise pas". Pour le rédacteur en chef de Ninemsn, Ubisoft ou son agence de relations publiques "se sont laissés dépasser par leur créativité".
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