C'est le nouveau projet d'Airbus. Confectionner trois nouveaux modules pour construire le véhicule qui permettra théoriquement d'envoyer à nouveau des hommes sur la lune en 2024, puis vers Mars dans les prochaines décennies. Appelé Artemis, ce programme est initié par la NASA, mais aussi par l'Europe, qui y participe donc activement. Car c'est en Allemagne, à Brême, que l'on construit certains morceaux de cette fusée.
Des modules pour stocker les réserves d'eau et d'oxygène
C'est la première fois que la NASA confie à des industriels étrangers la fourniture d'éléments "essentiels", vitaux à une mission. Ces modules sont des capsules blanches, en forme de cylindre, qui serviront en particulier à stocker les réserves d'eau et d'oxygène des astronautes. De cette partie dépend donc la survie des hommes à bord.
C'est avec ce véhicule spatial, baptisé Orion, que l'homme retournera sur la lune. Mais à la différence d'il y a 50 ans, les nouvelles technologies permettront de l'explorer différemment. Comme Thomas Pesquet, l'astronaute allemand Alexander Gerst fait partie des candidats sérieux pour s'y envoler. "Avec ce nouveau véhicule, on se prépare aussi à aller plus loin, sur Mars. On souhaite se servir de la lune comme base permanente, mais elle a aussi encore beaucoup de choses à nous apprendre sur notre propre passé et la façon dont la Terre s'est formée. Ce sera une mission complexe, c'est sûr, et cela demande beaucoup d'expérience. Mais j'ai appris qu'il ne fallait jamais sous-estimer un rêve".
A LIRE AUSSI >> L'Europe investit pour un retour de l'homme sur la lune en 2024
Cette capsule spatiale sera testée à la fin de l'année 2021 sans humain à bord, et sera envoyée à 70.000 km au-dessus de la lune.