Le compte Twitter d'Alex Jones, fondateur du site InfoWars et personnalité américaine médiatique affiliée à l'extrême droite, a été suspendu pour une semaine, ont rapporté des médias américains. Le site de microblog a pris cette décision après la publication d'une vidéo dans laquelle Alex Jones déclare qu'"il est désormais temps d'agir contre l'ennemi avant qu'il ne fasse une fausse bannière", a rapporté la chaîne CNN mardi soir.
Incitation à la violence. Cette expression - qui signifie qu'une opération est menée avec des signes de reconnaissance trompeurs, pour notamment faire accuser une autre partie - a été considérée comme incitation à la violence. En revanche, le compte Twitter de son émission InfoWars n'a lui pas été affecté, selon le New York Times. Les géants d'Internet, à l'exception de Twitter, ont lancé le 6 août une offensive contre Alex Jones, désormais privé d'accès sur Facebook, YouTube, Apple et Spotify.
Son langage en cause, et non ses thèses. Facebook, qui a suspendu les quatre principales pages de l'Américain, a accusé celles-ci de "glorifier la violence" et "d'utiliser un langage déshumanisant pour décrire des personnes transgenre, musulmanes et immigrées", en infraction avec le règlement interne de Facebook. Le réseau social a précisé que c'était bien le langage utilisé et pas les thèses conspirationnistes véhiculées par Alex Jones qui l'a incité à agir. Le fondateur de Twitter Jack Dorsey avait défendu le lendemain le choix de ne pas suspendre Alex Jones, au nom du "débat public" et parce qu'"il n'a pas enfreint (nos) règles".