Europe 1 s'est procuré les données de la dernière enquête de l'Arcep sur la qualité des services mobiles. Le métro parisien est encore loin de présenter une couverture 4G idéale.
C'est une arlésienne politico-technologique : que ce soit au niveau du gouvernement ou de la Ville de Paris, les responsables qui se succèdent ne cessent de promettre un réseau 4G fonctionnel dans le métro de la capitale. Le plan de déploiement du réseau mobile dans les souterrains a débuté en 2012. Sept ans plus tard, force est de constater que l'on est loin de l'objectif affiché. Les progrès se font doucement avec, c'est à noter, une certaine homogénéité chez les opérateurs, selon les dernières données de l'Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, qu'Europe 1 a pu se procurer.
Globalement, il faut entre 3 et 5 secondes pour charger une page Internet dans le métro parisien. Un délai relativement acceptable mais pas totalement digne des performances affichées des réseaux 4G. De fait, certaines zones ne sont couvertes qu'en 3G, voire en… 2G. Résultat, il faut parfois attendre une dizaine de secondes pour espérer lire un article, effectuer une recherche sur Internet ou encore regarder une vidéo en ligne. Il y a donc encore des progrès à faire pour déployer la 4G dans les couloirs du métro.
Une couverture homogène
Vous pouvez consulter en détails la qualité du réseau mobile dans le métro parisien sur notre carte ci-dessous (pour la voir à grande échelle, cliquez ici). Vous pouvez choisir d'afficher tous les opérateurs ou seulement un, deux ou trois en cochant ou décochant en haut à gauche. Petite précision : certains relevés ont été effectués au même endroit pour les quatre opérateurs, d'autres à des endroits différents.
Alors, vaut-il mieux être chez Orange , Bouygues, SFR ou Free pour profiter d'Internet dans le métro parisien ? En réalité, il existe peu de disparités d'un opérateur à l'autre, selon les relevés de l'Arcep. C'est Free qui affiche la meilleure moyenne de temps de chargement : 3,54 secondes. Orange (3,61) et Bouygues (3,68) sont juste derrière. Seul SFR est (un peu) à la traîne avec une moyenne de 4,12 secondes pour afficher une page. Mais globalement, la situation s'améliore : l'Arcep souligne une forte progression de la couverture du métro parisien, tous opérateurs confondus. Le taux de réussite d'affichage d'une page web est ainsi passé de 18% en 2017 à 78% en 2019.